Pour Hillary Clinton, Julian Assange doit «répondre de ses actes»
Hillary Clinton, qui avait été très contrariée par les révélations de WikiLeaks la concernant durant la présidentielle de 2016, s'est montrée satisfaite de l'arrestation de Julian Assange, considérant que celui-ci devait répondre de ses actes.
Invitée à réagir à l'arrestation du lanceur d'alerte Julian Assange, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle américaine Hillary Clinton s'est montrée plutôt satisfaite, déclarant simplement qu'il devait répondre de ses actes.
Hillary Clinton: "I do think it’s a little ironic that [Julian Assange] may be the only foreigner that this administration would welcome to the United States." https://t.co/YmcjYK0kympic.twitter.com/uvtR8Knapm
— The Hill (@thehill) 12 avril 2019
Hillary Clinton: "I do think it’s a little ironic that [Julian Assange] may be the only foreigner that this administration would welcome to the United States." https://t.co/YmcjYK0kympic.twitter.com/uvtR8Knapm
— The Hill (@thehill) 12 avril 2019
Elle a toutefois assuré qu'il ne s'agissait pas de «punir le journalisme», mais d'aider à lutter contre le piratage d'ordinateurs militaires visant à «voler des informations au gouvernement américain».
Le 12 avril, le fondateur de WikiLeaks a été arrêté à Londres après sept ans passés dans l’ambassade d’Equateur, qui a mis fin à son asile politique. Julian Assange risque d’être extradé vers les États-Unis où il encourt jusqu’à cinq ans de prison.
Pour rappel, WikiLeaks a joué un rôle très important au cours de la présidentielle américaine de 2016, révélant de nombreux documents susceptibles d’avoir nui à la campagne d'Hillary Clinton.
WikiLeaks avait en effet publié des milliers de courriers électroniques privés incriminants et gênants piratés depuis des comptes du Comité national démocrate lors de la campagne électorale de 2016 et révélant une corruption et des malversations considérables de la part de la campagne Clinton. Beaucoup – et Hillary Clinton elle-même – estiment que ces fuites lui ont coûté la fonction suprême.
Hillary Clinton a profité de cette opportunité pour lancer une pique à l'endroit de la politique migratoire de Donald Trump : «Il est tout de même un peu ironique que Julian Assange soit le seul étranger que l’administration américaine veuille accueillir aux Etats-Unis.»
Interrogé par une journaliste dans le bureau ovale, le président américain a de son côté répondu : «Je ne sais rien à propos de WikiLeaks, ce n’est pas mon affaire.» Pourtant, lors d’un meeting à Wilkes-Barre en Pennsylvanie, le 10 octobre 2016, alors que WikiLeaks avait publié, le 22 juillet 2016, les courriers du parti démocracte de son adversaire Hillary Clinton, et principalement ceux du directeur de la campagne John Podesta, le même Donald Trump déclarait alors : «Wikileaks ? J’adore Wikileaks.»
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