Syrie : la coalition menée par Washington accusée d'avoir utilisé du phosphore blanc
D'après des sources civiles citées par l'agence syrienne Sana, la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis aurait mené ce 5 novembre des frappes aériennes au phosphore blanc contre des zones résidentielles d'une localité syrienne.
L’agence de presse publique syrienne Sana a rapporté ce 5 novembre que la coalition arabo-occidentale menée par Washington aurait mené des frappes au phosphore blanc contre des zones résidentielles de la localité de Hajin, située dans la province de Deir-ez-Zor (Est de la Syrie). L’utilisation de munitions contenant du phosphore blanc est prohibée par le protocole additionnel de la Convention de Genève de 1949.
Ce n'est pas la première fois que la coalition internationale sous commandement américain est accusée de faire usage de cette arme interdite.
En octobre, le ministère syrien des Affaires étrangères avait envoyé une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies condamnant l'utilisation de phosphore blanc et accusant la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis de mener une politique de la «terre brûlée». De même, en septembre dernier, la Défense russe avait déclaré que deux avions américains de type F-15, auraient procédé à des frappes aériennes au phosphore blanc dans le gouvernorat syrien de Deir ez-Zor.
Le mois précédent, déjà, le gouvernement syrien avait accusé la coalition internationale d'avoir fait usage de bombes au phosphore blanc contre un hôpital à Raqqa et d'avoir bombardé des quartiers résidentiels, en «violation flagrante du droit international».
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