«Les critiques ont eu tort» - le discours probablement le plus anti-israélien d'Obama

«Les critiques ont eu tort» - le discours probablement le plus anti-israélien d'Obama Source: Reuters
Le président américain Barack Obama
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Lors de l’intervention à l’American University de Washington, le président américain Barack Obama a critiqué la position d’Israël, qui selon lui a eu tort, et a déclaré la possibilité d’une guerre avec l’Iran si la loi ne passe pas au Congrès.

Dans son discours Barack Obama a presque séparé Israël du reste du monde, en évoquant sa position anti-iranienne : «Tout le monde a salué l’adoption de l’accord sauf Israël». Cet accord est devenu une vraie pomme de discorde entre les deux pays. 

Israël, un des meilleurs alliés des Etats-Unis au Moyen-Orient se prononçait contre cet accord depuis son obtention le 14 juillet, craignant que son adversaire géopolitique le plus important dans la région n'obtienne l'arme nucléaire. Benyamin Netanyahou, n'a pas eu sa langue dans sa poche en évoquant tout ce que l'Iran, d'après lui, entendait faire : «L'Iran va recevoir des centaines de milliards de dollars qui vont lui permettre de faire fonctionner sa machine de terreur, son agression et son expansion au Moyen-Orient et dans le monde entier». 

Pour lui, tout le monde a été stupéfait quand le groupe 5+1 a conclu cet accord. «D'après les premiers éléments qui nous parviennent, il est déjà possible de dire que cet accord est une erreur historique pour le monde», a-t-il fait savoir. C'est à ces mots que Barack Obama a fait allusion en disant : «Quand l'obtention de l'accord a été annoncée les critiques que nous entendons toujours maintenant l'ont qualifié d'"erreur historique"» en ajoutant que ces critiques «ont eu tort» car les participants ont réussi à parvenir à un accord mutuel. 

En savoir plus : «Pour Israël, c’est un devoir de lutter contre l’accord iranien»

Une étape de leur confrontation a encore été franchie mercredi sur Twitter où Netanyahou a déclaré que l’accord apportera la guerre dans la région. «Je ne m'oppose pas à l'Iran parce que je veux la guerre, je m'oppose à l'accord parce que je veux prévenir la guerre, et cet accord mènera à la guerre», a insisté encore une fois le Premier ministre israélien, ressassant sa position anti-iranienne.

Dans le même temps, Obama aurait rencontré des responsables religieux juifs à Washington. Il a une nouvelle fois adopté une position complètement différente et a confié que si l’accord nucléaire n’est pas adopté au Congrès, cela pourrait provoquer une guerre entre les Etats-Unis et l’Iran. Dans ce cas-là, selon lui, Israël se trouvera en première ligne et sera la cible d’attaques terroristes.

Le Congrès hésitant

Israël n'est pas seule à émettre des réserves sur l'accord trouvé avec Téhéran. C'est dans le coeur de l'appareil législatif américain que Barack Obama compte ses détracteurs. «Beaucoup des mêmes personnes qui ont plaidé en faveur de la guerre en Irak fournissent des arguments contre l’accord sur le programme nucléaire de l’Iran», a noté le président.

Pour prévenir une guerre et empêcher le pays d’obtenir l’arme nucléaire, l’accord avec l’Iran est la meilleure option, a souligné Barack Obama en ajoutant que si l’accord était refusé par le Congrès cela serait une mauvaise nouvelle pour la sécurité des Etats-Unis. Les sanctions, quant à lui, doivent être levées car elles se font plus au détriment des Etats-Unis qu’à l’Iran.

A l’heure actuelle, Barack Obama fait face à une tâche difficile –faire adopter l’accord au Congrès constitué majoritairement de Républicains, dont un grand nombre a déjà montré leur répugnance à signer l’accord. «Avant même de le lire», a précisé le chef d’Etat américain. Les craintes de non-acceptation de l’accord sont accentuées par le fait qu’une majorité de Démocrates au Sénat n’ont pas publiquement décidé de leur soutien l’accord.

Cette intervention a été faite seulement un jour après que le chef de la majorité au Sénat américain Mitch McConnell a annoncé la date du début de l’examen du projet de loi au Congrès en septembre, après des vacances longues de cinq semaines. 

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