Attaque de la base russe de Hmeimim en Syrie : Moscou affirme avoir éliminé les terroristes
Le ministère russe de la Défense a annoncé qu'il avait identifié et éliminé les combattants à l'origine de l'attaque de la base russe de Hmeimim, en Syrie, le 31 décembre 2017. Un dépôt de drones a en outre été détruit dans la région d'Idleb.
Les rebelles à l'origine d'une attaque au mortier le 31 décembre 2017 contre la base russe de Hmeimim située en Syrie, ont été identifiés et éliminés, d'après le ministère russe de la Défense. «Lors de la phase finale de l'opération, les forces spéciales russes ont localisé un camp de combattants et de saboteurs à la frontière de la province d'Idleb. Alors que les terroristes arrivaient sur place, le groupe entier a été éliminé», a déclaré la Défense russe ce 12 janvier. L'attaque du 31 décembre avait fait deux morts parmi les militaires russes.
Sur son compte YouTube, le ministère russe de la Défense a diffusé une vidéo montrant l’opération anti-terroriste.
Un dépôt de drones détruit
Séparément, un dépôt de drones a également été détruit ce même jour dans le gouvernorat d'Idleb. Dans la nuit du 6 au 7 janvier, la même base aérienne de Hmeimim, dans la province syrienne de Lattaquié, avait été attaquée par dix drones, tandis que trois autres avaient tenté de viser la base navale russe située dans la ville portuaire de Tartous. Tous les drones ont été détectés par les systèmes de défense antiaérienne «à une distance considérable des objectifs militaires russes», selon le ministère de la Défense. Sept d'entre eux ont été abattus avec succès par le système de défense antiaérienne russe.
Attaque contre les bases russes en #Syrie : Moscou accuse des rebelles soutenus par la #Turquie
— RT France (@RTenfrancais) 10 janvier 2018
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Le ministère russe de la Défense avait souligné que les drones avaient été lancés depuis une zone sous contrôle de rebelles soutenus par la Turquie. «Il s'agit de provocateurs mais ce n'étaient pas des Turcs», avait précisé Vladimir Poutine.
Selon un communiqué du ministère russe de la Défense, c'était la «première fois que les terroristes utilisaient massivement des drones lancés à plus de 50 kilomètres en utilisant les coordonnées GPS de navigation par satellite».