Julian Assange aurait obtenu un passeport équatorien

Julian Assange aurait obtenu un passeport équatorien
Photo ©Neil Hall / Reuters
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Le fondateur de WikiLeaks vit réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres. L'Etat d'Amérique du Sud, qui qualifie la situation d'«insoutenable», lui aurait accordé un document d’identité. Une étape symbolique supplémentaire vers sa libération ?

Réfugié depuis juin 2012 au sein de l'ambassade de l'Equateur à Londres, Julian Assange aurait obtenu un document d'identité délivré par Quito le 21 décembre dernier, d'après le quotidien équatorien El Universo daté du 10 janvier 2018.

D'après le militant pour les droits de l'Homme Peter Tatchell, il s'agirait d'une carte d'identité pouvant être acquise par toute personne vivant sur le territoire équatorien, en vue d'obtenir la citoyenneté du pays sud-américain. «L'octroi d'une carte d'identité [de ce type] est bien sûr le premier pas vers l'obtention de la citoyenneté équatorienne, et au-delà de ça, la possibilité [pour Julian Assange] d'obtenir un statut diplomatique, qui pourrait lui permettre de bénéficier de l'immunité diplomatique», a déclaré l'activiste à RT. 

Très laconique, le fondateur du site lanceur d'alerte est lui apparu sur Twitter revêtu d'un t-shirt de l'équipe nationale de football de l'Equateur.

Afin de trouver une solution à une situation qui dure depuis plus de cinq ans, l'Equateur recherche toujours activement un médiateur afin de trouver un accord avec le Royaume-Uni, qui refuse de laisser Julian Assange partir. «Nous recherchons une médiation, un pays tiers ou une personnalité», a ainsi fait savoir Maria Fernanda Espinosa, la ministre équatorienne des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse le 9 janvier, qualifiant la situation de Julian Assange d'«insoutenable».

En mai 2017, après sept années de bras de fer, la Suède avait déclaré qu'elle abandonnait les charges qui pesaient contre le lanceur d'alerte accusé de viol. Un an plus tôt, en février 2016, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire avait estimé que la Suède et le Royaume-Uni enfreignaient les droits du fondateur de WikiLeaks, puisque la situation dans laquelle il était contraint de vivre l'empêchait de se défendre et restreignait considérablement sa liberté de mouvement. Pour autant les autorités britanniques martèlent qu'elles ne sont pas disposées à laisser Julian Assange quitter l'ambassade équatorienne sans l'arrêter.

Lire aussi : L’Equateur interpelle la communauté internationale pour mettre fin à «l’insoutenable» cas Assange

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