Célébrer le Nouvel An c'est pécher, selon un prédicateur religieux marocain

Célébrer le Nouvel An c'est pécher, selon un prédicateur religieux marocain © Capture d'écran Facebook nhari.net
La page Facebook d'Abdellah Nahari
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Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, le prédicateur religieux marocain Abdellah Nahari a affirmé que la célébration du Nouvel An était «haram», c'est à dire contraire aux principes de l’islam. Il n'en est pas à sa première polémique.

Les avis religieux du très controversé Abdellah Nahari continuent de faire des vagues au Maroc. Dans un prêche enflammé diffusé sur son compte Facebook le 24 décembre, le prédicateur religieux a vilipendé les personnes de confession musulmane qui fêtaient le Nouvel An. «Celui qui célèbre le Nouvel An n'est pas différent d'un chrétien et de sa religion de débauche», a-t-il affirmé.

Il a par ailleurs estimé que les activités commerciales liées à la célébration des fêtes de fin d’année devaient également être proscrites. «Acheter ou vendre un sapin est haram [pêché], prendre une photo à côté du père Noël est haram et même envoyer des vœux de bonne année est haram», a-t-il ajouté avec virulence devant son assistance. Si ses détracteurs sont nombreux, ses fans le sont également au regard des centaines voire des milliers de messages de soutien écrits sur ses différentes publications. 

Un habitué des déclarations polémiques

Ne disposant d’aucune formation religieuse, ce licencié en économie n’hésite pas pour autant à s’immiscer dans le débat religieux. Frappé d'une interdiction de prêcher en 2011, il utilise pourtant massivement les réseaux sociaux pour transmettre sa parole. C’est entre autres par le biais de ce vecteur qu’il continue à effectuer des déclarations polémiques.

Le prédicateur, pour qui même le burkini n'est «pas halal» car «laissant apparaître [les] formes» des femmes, a suscité l’indignation dans le royaume chérifien après avoir appelé au meurtre d’un journaliste ayant insisté sur la nécessité d’instaurer un débat sur le respect de la liberté sexuelle.

Lire aussi : Maroc : une pétition de riverains contre la construction d’une mosquée, une première ?

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