Le rôle de gendarme du monde ne fait «absolument pas partie» des projets de la Russie
Lors d'une réunion avec les hauts responsables militaires russes, Vladimir Poutine a assuré qu'il n'engagerait pas son pays dans une épuisante course aux armements. Il a fait savoir que les dépenses militaires russes diminueraient progressivement.
Lors de la réunion annuelle du conseil du ministère de la Défense nationale, le 22 décembre, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que Moscou ne cherchait pas à s'impliquer dans une course aux armements mondiale «injustifiée». Il a ajouté que la Russie prendrait, par conséquent, «des décisions intelligentes», afin de renforcer les capacités défensives de la Fédération. «Nous n'avons pas besoin de bases innombrables à travers le monde et n'allons pas jouer le rôle de gendarme du monde», a argumenté Vladimir Poutine. «Cela coûte cher et cela ne fait absolument pas partie de nos projets», a-t-il ajouté.
Autre promesse formulée par le chef de l'Etat russe aux hauts responsables militaires : les dépenses militaires de la Russie diminueront progressivement.
«Nous allons sans aucun doute assurer les capacités défensives de notre pays», a poursuivi Vladimir Poutine, tout en insistant sur le caractère «pacifique» de la politique extérieure russe.
Ces déclarations interviennent alors que les relations entre la Russie et l'Occident, et notamment Washington, restent difficiles, en raison plus particulièrement des dissensions existant sur le dossier syrien et le conflit ukrainien entre les deux pays. Lors de cette même réunion, Vladimir Poutine a également pointé du doigt le caractère «agressif» de la nouvelle stratégie sécuritaire américaine présentée par Donald Trump.