«Des haineux, des imbéciles»: Trump fustige ceux qui ne veulent pas d'une bonne relation avec Moscou
Donald Trump a soutenu que Moscou pouvait être d'une «grande aide» sur de nombreux dossiers internationaux et a vertement critiqué tous ceux qui ne souhaitaient pas avoir «une bonne relation avec la Russie», ciblant surtout le camp démocrate.
«Quand tous les haineux et les imbéciles se rendront-ils compte qu'avoir de bonnes relations avec la Russie est une bonne chose, pas une mauvaise chose ?» : le président américain des Etats-Unis a fait part, le 11 novembre sur Twitter, de sa volonté de coopérer avec la Russie. Selon Donald Trump, Moscou peut en effet être «d'une grande aide» sur de nombreux dossiers, tels que la Corée du Nord, la Syrie, l'Ukraine ou encore le terrorisme.
When will all the haters and fools out there realize that having a good relationship with Russia is a good thing, not a bad thing. There always playing politics - bad for our country. I want to solve North Korea, Syria, Ukraine, terrorism, and Russia can greatly help!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 novembre 2017
Un message qui s'adresse plus particulièrement au camp démocrate, dont la rhétorique anti-russe ne faiblit pas. Juste avant de monter à bord d'Air force One, le 11 novembre, le président américain avait d'ailleurs confié à des journalistes que la supposée ingérence de la Russie dans la présidentielle était un «coup monté» des démocrates. Il a en outre sous-entendu que ces derniers étaient jaloux de ne pas avoir réussi à développer une bonne relation avec Moscou, estimant qu'ils n'avaient pas le talent pour y parvenir.
«Hillary [Clinton] a essayé, elle a échoué, personne n'en parle», a rappelé le président américain, évoquant l'épisode du bouton «reset». En mars 2009, celle qui était alors secrétaire d'Etat avait offert un grand bouton rouge en plastique à Sergueï Lavrov pour symboliser la volonté américaine de procéder à un redémarrage des relations entre Washington et Moscou. Cependant, le mot avait été traduit en russe part «перегрузка» (peregrouzka) qui signifie «surcharge», et pas «redémarrage», en russe «перезагрузка» (perezagrouzka)...
«Obama a également essayé mais il n'avait aucune alchimie avec Vladimir Poutine», a poursuivit Donald Trump, une assertion qu'il a réitérée plus tard sur son compte Twitter.
Does the Fake News Media remember when Crooked Hillary Clinton, as Secretary of State, was begging Russia to be our friend with the misspelled reset button? Obama tried also, but he had zero chemistry with Putin.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 novembre 2017
Le président américain s'est de son côté réjoui d'avoir eu de bonnes discussions concernant la Syrie avec son homologue russe, lors de leur brève rencontre au sommet de l'APEC. Les deux dirigeants ont fait une déclaration commune le 11 novembre pour dire que la crise syrienne ne se résoudrait pas par la voie militaire.
Met with President Putin of Russia who was at #APEC meetings. Good discussions on Syria. Hope for his help to solve, along with China the dangerous North Korea crisis. Progress being made.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 novembre 2017
Lors de son discours à Da Nang, en marge du sommet de l'Apec, Donald Trump a insisté sur l'importance d'entretenir de bonnes relations avec «beaucoup de pays», notamment la Chine et la Russie. Il a rappelé que Moscou avait été lourdement sanctionné, estimant qu'il était désormais temps de «soigner le monde qui est brisé et cassé».