Pékin déploie des navires de guerre en mer de Chine après la «provocation» de Washington
La Chine a déployé des navires pour mettre en garde l'USS Stethem, passé au large des îles Paracels. Pékin dénonce une provocation de Washington, qui, de son côté, revendique la «liberté de navigation» dans ces eaux contestées.
«Sous le prétexte de la "liberté de naviguer", les Etats-Unis ont de nouveau envoyé un navire dans les eaux territoriales chinoises au large des îles Paracel, sans la permission de Pékin», a dénoncé le 2 juillet dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Lu Kang.
Le diplomate a estimé qu'il s'agissait d'une violation des lois chinoises et internationales, qui mettait à mal la souveraineté de Pékin et perturbait «la paix, la sécurité et l'ordre des eaux concernées».
«La Chine a déployé des navires militaires et des avions de combat en réponse, pour mettre en garde la bateau américain», poursuit le communiqué. «La Chine n'est pas satisfaite et opposée à cette attitude», a ajouté Lu Kang, déclarant que les Etats-Unis provoquaient délibérément des problèmes en mer de Chine méridionale, allant ainsi à l'encontre des aspirations des pays de la région qui aspirent à «la stabilité, la coopération et le développement».
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— RT France (@RTenfrancais) 8 février 2017
Si le navire de guerre américain USS Stethem est passé à proximité de cette île revendiquée par Pékin, c'est que Washington a la volonté revendiquer sa «liberté de navigation» dans ces eaux contestées, selon un responsable américain cité par l'AFP.
Il a confirmé que l'USS Stethem était passé à moins de 12 milles nautiques de l'île Triton dans l'archipel des îles Paracels, occupée par la Chine mais qui est également revendiquée par Taiwan et le Vietnam.
Les Etats-Unis procèdent régulièrement à ce genre de manœuvre en mer de Chine méridionale – la dernière date du 25 mai près des îles Spartley – dans le but de contester la souveraineté de la Chine ou de tout autre pays sur ces eaux et ces îles, dans l'attente d'un règlement diplomatique de la question, selon ce responsable.