Corée du Sud : des partisans de la présidente destituée meurent sous les coups de la police (IMAGES)

Des affrontements violents ont éclaté à Séoul entre manifestants et policiers après l'annonce de la destitution de la présidente sud-coréenne par la Cour constitutionnelle. Deux sympathisants de la présidente y ont trouvé la mort.
Dans un climat tendu, opposants et partisans de la destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye s'étaient rassemblés, le 10 mars, à proximité de la Cour constitutionnelle à Séoul. Les deux camps étaient séparés par un imposant dispositif policier. Au total, plus de 20 000 membres des forces de l'ordre ont été déployés récemment dans la capitale sud-coréenne.
Pro-Park reaction is strong to say the least. They want to "go to the Constitutional Court and burn it down." #Seoul#Korea@KoreaExposepic.twitter.com/maNEGewUU4
— Jun Michael Park🎗 (@junmichaelpark) 10 mars 2017
Bloqués par la police anti-émeutes, les manifestants en colère ont essayé d'escalader les autobus que la police avait disposés pour les empêcher d'accéder au tribunal.
Protester and police clash in South Korea https://t.co/Ru9yomtwJBpic.twitter.com/ssOVW84MM2
— NC.21 (@NewsCentury_21) 10 mars 2017
Quatre personnes auraient été blessées lorsque la foule a tenté de forcer le barrage policier. Elles ont été transportées vers un hôpital à proximité mais deux d'entre elles ont perdu la vie. De son côté, la police a indiqué qu'elle mènerait une enquête.
Video from inside bus destroyed in Pro-Park Geun-hye demonstrations following Park’s permanent removal from office #seoul#ParkGeunHye#박근혜pic.twitter.com/oLs9DxDkWb
— Bruce Harrison (@brucesbeat) 10 mars 2017
La #destitution de la présidente sud-coréenne validée par la #Justicehttps://t.co/HJZwjHXB8Fpic.twitter.com/0rQAJs8LQ8
— RT France (@RTenfrancais) 10 mars 2017
Après des mois de turbulences politiques, les juges de la Cour constitutionnelle de la Corée du Sud – la plus haute instance judiciaire du pays – ont décidé le 10 mars à l'unanimité de destituer la présidente Park Geun-Hye, mise en cause dans un vaste scandale de corruption. Une présidentielle anticipée doit donc être organisée sous 60 jours.
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