Algérie : une tentative d'attentat suicide devant un commissariat à Constantine fait des blessés
Plusieurs personnes ont été blessées dans une tentative d’opération kamikaze à Constantine, en Algérie, où un terroriste a voulu se faire exploser dans un commissariat. Un membre des forces de l'ordre est intervenu à temps.
Un policier a déjoué une attaque suicide devant un commissariat dans la soirée du 26 février à Constantine, dans l'est de l'Algérie, selon la police. Un kamikaze a tenté de se faire exploser à l’intérieur du commissariat, situé en bas d'un immeuble abritant une dizaine de familles. Un policier a évité la catastrophe en faisant usage de son arme de service, «énergiquement et héroïquement, après plusieurs sommations», précise la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué cité par l'agence de presse APS. Le terroriste s'affaissant, la ceinture explosive a néanmoins été activée.
#قسنطينة#الجزائر
— FADEL ZOUBIR (@FADELZOUBIR) 26 février 2017
جريحان في صفوف الشرطة كحصيلة أولية عقب العملية الانتحارية بجانب مقر الأمن الحضري 13 بباب القنطرة#constantine#algeriapic.twitter.com/CMImPr81bv
Des bruits cours sur un attentat kamikaze commis dans un commissariat à Constantine eu lieu ce soir à 20h30 GMT
— rachid dechemi (@rdechemi) 26 février 2017
Les autorités n'ont pas précisé si l'assaillant avait été tué ou blessé dans l'explosion, mais, selon des médias algériens, il n’aurait pas survécu. D’après Sky News Arabia, il aurait auparavant été impliqué dans une autre attaque ayant conduit à la mort un policier.
La déflagration a blessé plusieurs personnes. Le Huffington Post Maghreb, citant des correspondants, fait état de deux blessés au sein des forces de l'ordre. Le site «Tout sur l'Algérie», de son côté, dénombre trois blessés.
Le parquet a immédiatement ouvert une enquête sur cet attentat terroriste, selon la DGSN.
Malgré l'adoption en 2005 d'une Charte pour la paix et la réconciliation, censée tourner la page de la guerre civile qui a fait 200 000 morts pendant la «décennie noire» (années 1990), des groupes armés islamistes restent actifs dans l'est et le sud du pays et visent principalement les forces de sécurité.
Depuis le début de l'année, au moins 22 islamistes armés ont été tués dans ces régions, selon un décompte de l'AFP établi à partir de bilans officiels.