360 000 utilisateurs de Twitter ont été abonnés d'office au compte de Trump au lieu de celui d'Obama

Un bug chez Twitter a permis à Donald Trump de récolter quelque 360 000 abonnés sans effort en quelques minutes.C'étaient des internautes qui avaient pourtant décidé de s'abonner au compte nouvellement créé par Barack Obama.
Si vous avez suivi le nouveau compte Twitter de Barack Obama @POTUS44 vers midi le 21 janvier, alors vous avez été abonnés sans le savoir au compte présidentiel de Donald Trump @POTUS. C'est ce qui est arrivé à 560 000 internautes, augmentant d'autant le nombre de followers de Donald Trump.
Mais que reluquait Bill Clinton lors de l'investiture de Donald Trump? 😍👠 La réponse ici ⤵️https://t.co/fi7IiVmiBMpic.twitter.com/BLnmfqBTTw
— RT France (@RTenfrancais) 21 janvier 2017
Le compte officiel du président des Etats-Unis @POTUS (President of the United States) a été créé pendant le mandat de Barack Obama. Il a donc été transmis à son successeur le jour de la passation de pouvoir. Cependant, afin de continuer à communiquer en tant qu'ex-président, Barack Obama a créé un nouveau compte que de nombreux de ses admirateurs ont alors suivi : @POTUS44. C'est de cette passation de pouvoir virtuelle, gérée directement par Twitter, que serait provenue l'erreur informatique.
Rapidement, l'équipe de Twitter a admis que cette erreur était due à un «dysfonctionnement» qui a, depuis, été corrigé. L'entreprise a également présenté ses excuses aux utilisateurs.
2. Some people who unfollowed @POTUS in the past were mistakenly marked to now follow @POTUS
— jack (@jack) 21 janvier 2017
Au-delà de l'importance croissante des réseaux sociaux dans la vie politique américaine, Twitter joue un rôle tout particulier dans la manière dont Donald Trump choisit de communiquer avec la presse. Le nouveau président en a même fait un quasi-instrument de gouvernance. Plusieurs entreprises industrielles ont vu leur cotation en Bourse chuter après la publication de tweets dans lesquels le président remettait en cause leurs coûts de productions jugés trop élevés.
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