«Politique et sans preuve» : Assange démonte le rapport des renseignements américains

«Politique et sans preuve» : Assange démonte le rapport des renseignements américains© Karl-Josef Hildenbrand / DPA / Global Look Source: Reuters
Suivez RT en français surTelegram

Quelques jours après la publication d'un document officiel américain censé mettre en lumière la supposée ingérence du Kremlin dans l'élection de novembre 2016, le fondateur de WikiLeaks a démontré le manque de sérieux et de crédibilité de celui-ci.

«Très embarrassant pour la réputation des services de renseignement américains.» C'est en ces termes que le célèbre lanceur d'alerte Julian Assange a qualifié le rapport déclassifié du bureau du directeur du renseignement national américain (ODNI), censé prouver les «activités et intentions russes» lors de l’élection présidentielle des Etats-Unis.

Le 9 janvier, le fondateur de WikiLeaks tenait une conférence de presse, diffusée en direct via l'application Periscope, depuis les locaux de l'ambassade d'Equateur à Londres, où il vit en exil. Durant une heure environ, le cybermilitant australien a répondu aux questions que lui ont soumises des utilisateurs de Twitter, à l'aide du hashtag #AskWL.

Il a notamment assuré que le document réalisé par les services de renseignement américains ne contenait «aucune preuve» et était «délibérément politique». Composé de 25 pages, ce rapport s'est attiré de nombreuses critiques et moqueries dans la presse et sur les réseaux sociaux, après sa publication le 6 janvier. Il lui est reproché, en particulier, de ne pas étayer de faits concrets ses accusations à l'encontre des autorités russes, et de surévaluer l'influence de médias publics russes tels que RT.

«Si notre source était un Etat, nous aurions beaucoup moins de scrupules à tenter de la protéger»

Alors que la Russie a été accusée à de nombreuses reprises d'avoir fourni à WikiLeaks les mails piratés du directeur de campagne d'Hillary Clinton (John Podesta), Julian Assange a tenu à préciser, lors de sa conférence de presse, qu'il n'en était rien. «Si notre source était un Etat, nous aurions beaucoup moins de scrupules à tenter de la protéger», a déclaré le lanceur d'alerte, en précisant qu'il ne fournirait aucune information supplémentaire sur cette source, afin de ne pas la mettre en danger.

Toujours sur le thème des élections présidentielles américaines, Julian Assange a réfuté la rumeur selon laquelle son site serait en possession d'informations confidentielles de la direction du parti républicain, qu'il refuserait de publier.

Julian Assange prévient : l'administration Trump ne sera pas plus clémente avec les lanceurs d'alerte

En outre, le créateur de WikiLeaks a prévenu que, selon lui, l'administration Trump ne serait pas plus tendre à l'égard des lanceurs d'alertes que ne l'a été celle d'Obama. «Aucun système d'autorité de ce type n'aime que l'on remette en cause son autorité», a-t-il expliqué.

Enfin, l'exilé australien a appelé les membres de l'administration Obama à confier à WikiLeaks les documents internes dont ils sont en possession, avant que ceux-ci ne soient définitivement détruits. «Prenez les données maintenant, gardez-les sous votre lit ou chez votre mère. Vous pouvez les donner à WikiLeaks !», a-t-il lancé avec enthousiasme.

Lire aussi : Fuites et révélations : WikiLeaks promet une année 2017 «à couper le souffle»

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix