Pour le guide suprême iranien, l'Occident souffre d'un manque de spiritualité
Devant la jeunesse estudiantine de Téhéran, l'ayatollah Khamenei a pointé du doigt les maux qui affligent selon lui les peuples occidentaux, afin de démontrer qu'une société ne peut pas se passer de valeurs religieuses.
L'effondrement des institutions familiales, l'accroissement des violences, les «déviances» intellectuelles ou morales ou encore le fort taux de suicide sont autant de tourments causés, en Occident, par la disparition de la spiritualité et des valeurs divines, a déclaré lundi 2 janvier l'ayatollah Ali Khamenei, selon l'agence iranienne PressTV.
S'exprimant devant des étudiants de la capitale Téhéran, le guide suprême de la Révolution islamique d'Iran a tout particulièrement pris pour cible les Etats-Unis : selon lui, même des universitaires et intellectuels américains admettent ouvertement que l'immoralité est aujourd'hui répandue dans leur société. Le successeur de l'ayatollah Khomeini a également souligné que la propagation des armes à feu ainsi que les fusillades meurtrières étaient devenus des «problèmes sérieux» pour l'Amérique – des problèmes appelés à persister, selon le guide suprême, dans la mesure où les dirigeants américains refusent de légiférer sur le port d'armes, sous la pression des lobbies.
En Occident comme ailleurs dans le monde, a en outre prévenu le chef spirituel, le progrès scientifique ne peut pas à lui seul assurer la prospérité d'un pays. Pour y parvenir, a insisté l'ayatollah Khamenei, le progrès technique doit nécessairement s'accompagner de valeurs spirituelles supérieures – et dans le cas précis de l'Iran, des idéaux de la Révolution islamique.