«Il a une dent contre moi» : Hillary Clinton dénonce un «complot» ourdi par Vladimir Poutine
L'ex-candidate démocrate affirme que le président russe a voulu s'en prendre à elle personnellement, car elle avait critiqué le déroulé des élections russes de 2011. Elle s'en prend également au directeur du FBI, qu'elle a déjà accusé par le passé.
Le 15 décembre dernier, s'exprimant devant ses donateurs à Manhattan, la candidate malheureuse à la présidentielle américaine du 9 novembre dernier, Hillary Clinton, a accusé James Comey, le directeur du FBI et le président russe Vladimir Poutine, d'avoir directement provoqué sa défaite, rejetant d'éventuelles critiques de sa propre campagne. Accusant le premier d'avoir rouvert l'enquête fédérale sur ses emails, elle a précisé que la Russie avait ourdi un «complot sans précédent pour faire basculer cette élection».
#HillaryClinton juge le directeur du FBI responsable de sa défaite... Mauvaise perdante ? https://t.co/LjeCPCHX7Gpic.twitter.com/MMqs6qO9va
— RT France (@RTenfrancais) 14 novembre 2016
«Les derniers rapports établissent clairement que Vladimir Poutine lui-même a dirigé les cyberattaques à couvert contre notre système électoral, contre notre démocratie, parce qu'il a apparemment une dent contre moi, personnellement», a-t-elle estimé. Alors que la Maison Blanche s'est déjà prononcé en faveur d'une enquête sur le rôle de Moscou dans le déroulement de la campagne aux Etats-Unis, l'ex-candidate est donc allé plus loin, faisant remonter cette inimitié personnelle à 2011, lorsqu'elle avait dénoncé les élections législatives russes, «si truquées que c'en était gênant».
«Le but de Poutine est de nous faire douter de nous-mêmes, dans notre combat pour prouver que la démocratie fonctionne», a-t-elle également ajouté, sans évoquer sa propre campagne présidentielle. De son côté, Donald Trump a déjà qualifié de «grotesque» les théories du complot véhiculées par le camp démocrate quant à l'issue de l'élection. Publiant l'enregistrement audio de cette conférence à portes closes, le New York Times précise que si de nombreux auditeurs ont applaudi le discours de leur ancienne candidate, certains d'entre eux étaient excédés par l'absence d'auto-critique d'Hillary Clinton.
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— RT France (@RTenfrancais) 12 décembre 2016