Trump, el-Assad, Poutine... Le monde réagit au décès de l'ex-président cubain Fidel Castro
A l'annonce du décès de Fidel Castro, de nombreux dirigeants internationaux, hommes politiques et figures médiatiques se sont exprimés sur l'héritage laissé par le père de la Révolution cubaine.
Hommage à Fidel Castro à Paris à suivre en direct sur Periscope.
EN DIRECT sur #Periscope : Homage a Fidel Castro a Paris https://t.co/2fz1u7iRNL
— RT France (@RTenfrancais) 26 novembre 2016Le président syrien Bachar al-Assad a salué la «résistance légendaire» de Fidel Castro face à l'embargo imposé par les Etats-Unis contre Cuba, a rapporté l'AFP.
«Le grand leader Fidel Castro a mené la lutte de son peuple et de son pays contre l’impérialisme et l'hégémonie pendant des décennies», a écrit le chef d'Etat dans une lettre de condoléances adressée au président Raul Castro.
Le roi d'Espagne Felipe VI a salué en Fidel Castro une «figure d'une indiscutable importance historique», a rapporté l'agence AFP. «C'est pourquoi je veux [...] rappeler ses liens de famille avec l'Espagne», a-t-il également indiqué, dans un télégramme adressé au président cubain Raul Castro.
Après un premier tweet laconique, le président américain Donald Trump a fait savoir que «l'administration [américaine] ferait tout ce qui est en son pouvoir pour permettre au peuple cubain de commencer enfin son voyage vers la prospérité et la liberté», a indiqué l'agence Reuters.
Fidel Castro, a affirmé le président américain élu, a été «un dictateur brutal qui a opprimé son peuple».
Le président américain Barack Obama a fait part de ses condoléances à la famille de Fidel Castro, ajoutant que ses «pensées et prières [allaient] au peuple cubain», d'après l'agence Reuters.
La ville de Miami a été le théâtre de scènes de liesse, dans la nuit du 25 au 26 novembre, après l'annonce de la mort de Fidel Castro : des exilés cubains ont manifesté en nombre leur joie de voir l'ancien dirigeant révolutionnaire quitter ce monde, criant des slogans tels que «Cuba libre !» ou «liberté, liberté !».
TELEMUNDO LIVE fromMiami whereCubansare celebratingthe deathof #FidelCastro / Cubanosen el exiliocelebranla muertede Fidel Castro pic.twitter.com/zuGodaRN8T
— Erick Mendoza (@e_a_mendoza) 26 novembre 2016Des Cubains célèbrent le décès de #FidelCastro à Miami. Plus de 70% des cubains américains vivent en Floride #Castropic.twitter.com/NIIvXQ9uII
— Sonia Dridi(@Sonia_Dridi) 26 novembre 2016Les Canadiens «s'associent au peuple cubain dans le deuil» après la mort de Fidel Castro et «la perte d'un leader remarquable», a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau, selon l'agence AFP.
Pour la légende du football argentin Diego Maradona, Fidel Castro était «le plus grand», comme un «second père» pour lui, rapporte l'AFP.
Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a réagi sur Twitter en publiant un message pour le moins étonnant, se contentant de constater, sans autre commentaire : «Fidel Castro est mort !»
Fidel Castro is dead!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 novembre 2016Pour le président chinois Xi Jinping, cité par l'agence AFP, «le peuple chinois a perdu un camarade bon et sincère». «Le camarade Castro vivra éternellement», a en outre déclaré le chef d'Etat, lors d'une intervention sur la principale chaîne de télévision nationale.
Souffrant de graves problèmes intestinaux, le «Lider Maximo» s'est éteint le 25 novembre à La Havane, à l'âge de 90 ans. Icône de la révolution cubaine, et plus globalement de la lutte contre «l'impérialisme» américain et occidental, Fidel Castro avait chassé le dictateur Fulgencio Batista en 1959, puis dirigé le pays jusqu'en 2006, date a laquelle il s'était retiré de la vie politique pour des raisons de santé, confiant le pouvoir à son frère cadet Raul.
Entreprenant de réformes sociales d'envergure durant ses premières années à la tête du pays (telles que l'instauration d'un système de santé universel ou la lutte contre l'analphabétisme), il n'a eu de cesse, en outre, de s'opposer à l'extension de la puissance américaine dans le monde. Durant les dernières années de sa vie, l'ex-leader révolutionnaire a tenu à mettre en garde ses concitoyens contre le renoncement à la «gloire» et aux «droits» du peuple cubain auquel pourrait conduire un trop grand renforcement des liens économiques entre Cuba et les Etats-Unis.
Lire aussi : Fidel Castro dénonce la visite d’Obama : Cuba n’a besoin d’«aucun cadeau de l’empire»