Syrie/Irak : le Royaume-Uni aurait lancé la «chasse aux djihadistes britanniques» avec ses commandos

Les forces spéciales britanniques auraient reçu une liste de 200 djihadistes à abattre ou à arrêter en Syrie et en Irak, afin d'éviter leur retour au Royaume-Uni, selon le Sunday Times.
«Une liste de cibles à abattre a été établie avec les noms de centaines de personnes dangereuses. Nombre d'entre elles sont du Royaume-Uni. La chasse aux islamistes britanniques est ouverte», a déclaré sous anonymat un haut-gradé de l'armée britannique au Sunday Times.
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«C'est une opération regroupant des forces spéciales de plusieurs pays. Les SAS ont leur feuille de route et poursuivront les [djihadistes] Britanniques. Cette mission, destinée à les tuer ou les capturer, a déjà commencé», a ajouté cette source.
Le ministère de la Défense a néanmoins refusé de commenter l'information.
Storbritannien ämnar iaf ta sitt ansvar med isis-fascister.
— Robin C (@robincroneld) 7 novembre 2016
Kill or capture för att sedan lämna över till Irak.https://t.co/udOdrz3Jep
Selon les estimations, il y aurait jusqu'à 700 djihadistes britanniques qui se battraient dans les rangs de l'Etat islamique en Irak et en Syrie. La liste des SAS se concentre sur les 200 plus importants islamistes, représentant une menace directe pour le Royaume-Uni. Parmi eux, 12 artificiers qui ont étudié l'électronique dans les universités britanniques avant de rejoindre les rangs de l'organisation terroriste.
En cas de capture, les terroristes seront remis à la justice irakienne et risqueront la peine capitale.
C'est officiel: les SAS sont en Irak. Mission: ne pas laisser revenir les jihadistes britanniques.Discours fort: game over. pic.twitter.com/xRsu3nXlAE
— Patrick Conan (@PatrickConan1) 6 novembre 2016
Une centaine de membres des commandos britanniques seraient présents en Syrie et en Irak, afin de poursuivre les djihadistes. En cas de défaite de Daesh dans le pays, les combattants pourraient vouloir retourner au Royaume-Uni afin d'y mener des attaques : une situation que Londres souhaite à tout prix éviter.
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