Wikileaks publie la quatrième partie des emails de campagne d’Hillary Clinton

Wikileaks publie la quatrième partie des emails de campagne d’Hillary Clinton© Tim Chong Source: Reuters
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Wikileaks a publié la quatrième partie des courriels du responsable de la campagne d’Hillary Clinton, John Podesta. La dernière fuite contient 1 192 nouveaux emails.

Cette nouvelle livraison intervient au lendemain de la publication par le site lanceur d’alerte de 1 190 emails révélant les liens étroits de la campagne de la candidate démocrate avec de nombreux de journalistes ainsi que les stratégies adoptées pour combattre contre Bernie Sanders et Donald Trump.

Intrigues contre Bernie Sanders

Comme dans les fuites précédentes, il y a un nombre d’emails concernant Bernie Sanders et sa candidature à l’investiture démocrate. Ainsi, dans un email datant du 20 mars 2014, Mark Siegel, ancien directeur exécutif du Comité national démocrate, avait conseillé à Tamera Luzzarro, chef du cabinet d’Hillary Clinton à l’époque, qu’il était préférable de tenir «les gens de Bernie… avec nous mais à la marge». «Si on donne ça à Bernie dans le Comité des règles de la Convention, son équipe pensera avoir gagné quelque chose du parti. Et cela ne fait pas de différence au final. Ils gagnent. Nous ne perdons pas. Tout le monde est content», a écrit Mark Siegel.

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Relations avec les médias

La chaîne d’emails datant de février dernier entre Patrick Healy du New York Times et l’équipe de campagne d’Hillary Clinton révèle une discussion détaillée concernant Donald Trump.

«On nous a dit que le président Clinton pense que Trump serait un adversaire formidable lors des élections générales et que les démocrates seraient dans une forme de déni s’ils considéraient Trump comme une blague qui serait facilement vaincue en novembre», lit-on dans un email. «Le président Clinton, comme d’autres, estime que Trump a pris le pouls de l’humeur des électeurs et que seule une campagne bien financée et concertée qui le dépeint comme un individu dangereux et fanatique convaincra, dans ce que les Clinton croient être une élection très serrée en Novembre», poursuit l’email.

L’équipe de campagne de Clinton s’inquiétait de la volonté du journaliste de mentionner que le président Clinton, comme la secrétaire Clinton et quelques autres, pensaient que Trump pourrait se révéler être «une véritable menace dans des Etats clés»… et serait «compétitif» en Floride, Pennsylvanie, Michigan et Wisconsin.

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Enfin, les pièces jointes d’un courriel envoyé en décembre 2015 par une certaine Mary Pat Bonner énumère les réalisations de deux organisations, Correct the Record (CTR) et American Bridge, deux entités formellement séparées en mai 2015 mais qui ont vraisemblablement continué de travailler ensemble via Bonner.

CTR a aidé à «écrire et placer 36 articles d’opinion à travers le pays dans un certain nombre de titres, notamment Politico, Times Union, Huffington Post, CNN, Washington Blade, et New Jersey’s Bergen Record». Le personnel de CTR a accordé plus de 900 interviews dans les médias pour contrer des attaques républicaines sur Clinton et même «écarter des histoires négatives avant qu’elles ne soient publiées», divulgue cet email.

Wall Street

En janvier 2016, l’auteur des discours d’Hillary Clinton, Dan Schwerin, a écrit à Jennifer Palmieri, directrice de la communication de la campagne, pour inclure le thème de Wall Street et Bernie Sanders dans un futur discours. «En particulier, elle veut s’en prendre à lui sur Wall Street [elle est convaincue que sa mesure est naïve et irréaliste]», indique son courriel.

La conseillère en communication Mandy Grunwald a mis en garde de son côté qu’il était préférable d’éviter un «conflit avec Bernie Sanders sur Wall Street». «Nos sondages montrent que c’est l’un de nos points faibles… Nous n’avons pas besoin de prouver qu’il est mauvais sur Wall Street, ce n’est pas vraiment crédible. Nous avons juste besoin de faire le job», a-t-elle expliqué.

Bill Clinton mentionné, pas sous son meilleur jour

La fuite révèle aussi que Bill Clinton semble avoir perdu le sens des réalités. Ce dernier a écrit que «quelqu’un qui gagne 110 000 dollars par an» connaissait des difficultés financières. Dans un autre email, un porte-parole de la campagne d’Hillary Clinton, Josh Schwerin, a mis en garde le secrétaire de presse Angel Urena sur les dégâts potentiels que ce commentaire pourrait causer dans le cas où il serait prononcé en public.

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