Poutine : la Russie et la Turquie appellent à la fin du carnage en Syrie
Lors d’une rencontre prévue dans le cadre du Congrès mondial de l’Energie à Istanbul, les présidents Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont insisté sur la nécessité du retrait des extrémistes de la ville syrienne d’Alep.
«Le président turc et moi-même avons convenu de tout faire pour soutenir l’initiative de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, sur le retrait des unités militaires qui refusent de déposer les armes à Alep, afin de mettre fin à la violence», a déclaré le président russe à l’issue de la rencontre. Il a également précisé qu’il avait informé son homologue turc de sa proposition faite aux Etats-Unis de retirer toutes les forces armées de la route du Castello, qu'empruntent les convois humanitaires, et que ces derniers avaient refusé d'œuvrer en ce sens.
«Soit[les Etats-Unis] ne peuvent pas le faire, soit ils n'en ont pas envie. J'espère que cette idée sera évoquée lors des entretiens qui auront lieu samedi prochain [15 octobre] en Suisse», a noté le président Poutine.
Première visite de #Poutine en #Turquie après la réconciliation avec #Ankarahttps://t.co/idGlSySOE9pic.twitter.com/TEen6YFFEf
— RT France (@RTenfrancais) 10 octobre 2016
En ce qui concerne la crise humanitaire, les deux présidents ont assuré qu’il fallait éviter les provocations auxquelles les convois humanitaires faisaient face chaque fois qu'ils arrivaient en Syrie.
«Nous avons une position commune [avec la Turquie] concernant ce qui doit être fait pour fournir une aide humanitaire à Alep. La question est de veiller à la sécurité pour les livraisons des cargaisons», a conclu Vladimir Poutine.
#Russie et #Turquie signent le projet #TurkStream pr acheminer du gaz russe vers Europe sous la Mer noire, + INFOS : https://t.co/9GVXe4MrH2pic.twitter.com/ZeNKO0CcXq
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Lors de cette rencontre, les dirigeants ont également signé un accord sur la réalisation du projet de gazoduc TurkStream, qui devrait acheminer le gaz russe vers l'Europe. Le gazoduc passerait sous la mer Noire et permettrait d'acheminer depuis la Russie vers l'Europe 31,5 milliards de mètres cubes de gaz par an.