Dix ans de Wikileaks en dix révélations clés

Dix ans de Wikileaks en dix révélations clés© @WikiLeaks
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Le fameux site fondé par Julian Assange fête ses dix ans d'existence, jeudi 4 octobre 2016. Retour sur les dix fuites les plus spectaculaires dont il a été à l'origine, de Guantanamo au parti Démocrate en passant par le Traité transatlantique.

La liste confidentielle des équipements militaires américains

Parmi les premières révélations de Wikileaks figuraient des documents détaillant les équipements militaires déployés par l'armée américaine en Afghanistan et en Irak. Ceux-ci allaient des engins lourds tels que les véhicules de transport Humveeà des équipements biologiques et chimiques tenus secrets jusqu'alors.

Les secrets des Scientologues

Une autre des premières cibles de Wikileaks a été l'Eglise de Scientologie, que l'organisation de Julian Assange, en s'appuyant sur de nombreuses données internes, a qualifié de «secte à vocation lucrative».

Le traitement réservé aux prisonniers de Guantanamo

En 2007, Wikileaks est parvenu à rendre publiques les procédures – classifiées – appliquées aux détenus suspectés de terrorisme de la prison américaine de Guantanamo, à Cuba. Il a notamment été révélé à cette occasion que le Comité international de la Croix Rouge s'était vu refuser l'accès à des prisonniers du centre pénitencier. D'autres informations sur les conditions de détention dans l'établissement ont été dévoilées par Wikileaks dans les années suivantes.

L'attaque américaine sur des civils en Irak

La renommée de Wikileaks a gagné en ampleur en 2010, lorsque le site a rendu publiques des images témoignant de tirs effectués depuis des hélicoptères américains Apache, à Bagdad, qui ciblaient essentiellement des civils.

La fuite de ces documents confidentiels, provoquée par l'ex-analyste de l'armée américaine Chelsea Manning, a coûté à ce dernier 35 années de prison.

Le «cablegate»

Chelsea Manning a également fait fuiter des centaines de milliers de documents diplomatiques américains secrets (des «câbles», comme ils sont appelés dans le jargon des ambassades), publiés en 2010 et 2011 par Wikileaks. Le site a pris soin de travailler avec de grands médias internationaux afin d'expurger les documents en question des passages pouvant compromettre la sécurité de certaines personnes mentionnées par les diplomates américains.

La «CIA de l'ombre»

En 2012 et 2013, Wikileaks a publié des documents dérobés à Stratfor, un consultant privé en sécurité informatique qualifié de «CIA de l'ombre» pour ses liens avec les services de renseignement. La fuite a mis en lumière des informations concernant de nombreux thèmes sensibles, de la surveillance menée par les autorités américaines aux opérations secrètes conduites par Washington en Syrie.

Les accords commerciaux négociés en cachette

A plusieurs occasions, WikiLeaks a donné accès aux textes de projets d'accords commerciaux de grande envergure, tels que l'Accord de partenariat transpacifique ou le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement. Négociés en secret, ces accords remettent en cause les libertés civiles, selon l'organisation de Julian Assange.

Le piratage de Sony

Wikileaks ne s'en est pas pris qu'à des gouvernements : de grandes sociétés privées, telles que la banque suisse Julius Baer, l'entreprise de transport de matières premières Trafigura ou encore le géant des technologies Sony ont été pris pour cibles par l'organisation pro-transparence. En publiant des dizaines de milliers de documents et de mails appartenant au groupe japonais en avril 2015, Wikileaks affirme avoir mis en lumière les liens de celui-ci avec les cercles politiques.

Corruption des Etats du Moyen-Orient

A partir de 2012, Wikileaks a dévoilé de nombreux mails envoyés par des responsables de pays du Moyen-Orient, parmi lesquels l'Arabie saoudite et la Turquie, dans le but d'exposer des cas de malversations et de corruption.

L'affaire des mails du Parti démocrate

Enfin, cette année, Wikileaks s'est illustré en divulguant des mails de la direction du parti Démocrate américain (le «Democratic National Committee», DNC), attestant de décisions prises par celle-ci en défaveur de Bernie Sanders, lors des primaires qui l'opposaient à Hillary Clinton.

A la suite de ces révélations, l'équipe d'Hillary Clinton avait accusé le Kremlin de se cacher derrière le piratage de ces données – sans en apporter aucune preuve.

Lire aussi : Wikileaks : de nombreux documents sur les élections américaines seront publiés d'ici au 8 novembre

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