La Cour pénale internationale ouvre une enquête préliminaire sur la situation au Gabon
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré avoir ouvert une enquête sur la crise post-électorale au Gabon, à la demande du gouvernement.
«Mon bureau procédera à un examen préliminaire de la situation afin de déterminer si les critères imposés pour l'ouverture d'une enquête sont réunis», a précisé dans un communiqué Fatou Bensouda, à qui le gouvernement de la République gabonaise a notamment fait part de «faits relevant de l'incitation à commettre le crime de génocide» et de «crimes contre l'humanité» qu'il attribue aux militants favorables au candidat d'opposition Jean Ping.
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La victoire d'Ali Bongo a été validée le 23 septembre dernier par la Cour constitutionnelle qui a rejeté la requête de Jean Ping dénonçant des fraudes.
International Criminal Court opens preliminary investigation into Gabon post-election violence - Reuters via @Breaking
— Jörg (@jm3107) 29 septembre 2016
Ce dernier parle d'un «déni de justice» et s'autoproclame toujours le «président élu», mais ne dispose plus d'aucun recours légal après la décision de la Cour.
L'opposant affirme que 26 personnes sont mortes dans les heurts qui ont suivis la proclamation de la victoire d'Ali Bongo. Le gouvernement assure que seules quatre personnes ont trouvé la mort.