Grèce : femmes et enfants de migrants redoutent d'être agressés dans les toilettes des camps
Selon les révélations du journal britannique The Guardian, les filles et les femmes qui vivent dans un camp de réfugiés près de Thessalonique essayent de ne pas quitter leur tente dans la nuit car elles ont peur d'être violées dans les toilettes.
La vie dans un nouveau camp de migrants situé dans une ancienne usine de fabrication de rouleaux de papier toilette, près de Thessalonique, n'est pas rose. Pour certains, elle s'assimile même à un cauchemar alors que le camp a ouvert il y a quelques mois seulement. En mai dernier, il a accueilli plus de deux mille réfugiés après la fermeture d’un camp illégal d'Idomeni mais reste source d'une extrême inquiétude pour certains parents et leurs enfants.
Les représentants d'une organisation caritative ont raconté aux journalistes du Guardian, que les femmes et les enfants redoutent de quitter leur tente pendant la nuit, même s’ils ont besoin d’aller aux toilettes, car des femmes mais aussi des enfants y ont été agressés sexuellement.
#Grece Des migrants se sont vus proposer de se convertir au christianisme en plein #Ramadanhttps://t.co/4OpTuQZRbipic.twitter.com/bQdpDCmoTt
— RT France (@RTenfrancais) 2 août 2016
D’après les témoignages recueillis par l'ONG Médecins sans Frontière (MSF), la majorité des agresseurs appartiennent à un réseau criminel. C’est pourquoi certains réfugiés n'osent en parler ouvertement. Une famille irakienne a même décidé d’abandonner son rêve d’habiter en Europe après que sa petite fille lui a raconté qu’elle avait été violée en plein jour. Un jeune homme lui a proposé de jouer avec son portable dans sa tente. Une fois que la fille y est entrée, il a fermé la tente...
#Grèce: des #refugiés hommes se prostituent pr 2€ >> dumping social dans les maisons closes? https://t.co/fnR7ciTzPYpic.twitter.com/waxvd24k0X
— RT France (@RTenfrancais) 9 juin 2016
«Les parents ne croient pas ce qui c’est passé. La fille âgée de sept ans a peur pour sa vie», a raconté un bénévole qui a préféré rester anonyme.
Dès le début de l’été, les migrants retenus dans ce camp près de Thessalonique n'ont cessé de se plaindre des mauvaises conditions de vie. Ils précisent qu’ils logent dans des conditions d'inconfort peu supportables avec des coupures régulières d'eau courante et d'électricité.