Purge en Turquie : près de 35 000 personnes arrêtées ou mises à pied depuis le putsch
La purge de l'administration turque ne s'est pas fait attendre. Après la tentative ratée de coup d'Etat militaire du 15 juillet, un total de près de 35 000 militaires, juges et fonctionnaires ont été arrêtés ou démis de leur fonction.
Qualifié de «cadeau de Dieu» par le président Recep Tayyip Erdogan, la putsch raté d'une fraction de l'armée turque a été l'occasion pour les autorités de procéder à une vaste opération de «nettoyage» de l'armée, mais aussi de divers corps de la fonction publique.
D'après le vice-Premier ministre, Numan Kurtulmus, 9 322 militaires, magistrats et policiers faisaient l'objet d'une «procédure judiciaire», mardi 19 juillet. Le Haut-conseil turc de la radio et de la télévision a par ailleurs retiré leur licence à des télévisions et radios proches de Fethullah Gülen, un intellectuel exilé aux Etats-Unis qu'Ankara accuse d'avoir fomenté cette tentative de coup d'Etat.
En plus des militaires, 25 000 fonctionnaires, parmi lesquels des policiers et des enseignants accusés d'être liés à Fethullah Gülen, ont été suspendus ou démis de leurs fonctions dans l'ensemble du pays.
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