L'Ecosse veut «discuter immédiatement» avec Bruxelles pour «protéger sa place dans l'UE»
Le Premier ministre écossais, Nicola Sturgeon, qui s’est exprimée le 25 juin, a indiqué que son gouvernement engagerait immédiatement des négociations avec Bruxelles pour protéger la position de son pays au sein de l’Union européenne.
Après une réunion du gouvernement écossais, qui avait pour but d'examiner ce que l'Ecosse devait faire après le vote des Britanniques en faveur de la sortie de l'Union européenne (UE), Nicola Sturgeon a annoncé qu'elle chercherait, dans les prochaines semaines, à entamer des discussions directes avec de hauts fonctionnaires européens.
FM @NicolaSturgeon now speaking outside Bute House. pic.twitter.com/7BBMWHDdfy
— First Minister (@ScotGovFM) 25 juin 2016
Alors que les Ecossais ont majoritairemnet voté pour un maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne, le Premier ministre écossais entend donc probablement s'entretenir avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le président du Conseil européen Donald Tusk et le président du Parlement européen Martin Schulz.
«Nous chercherons à démarrer des négociations avec les institutions européennes et les Etats-membres de l’Union européenne pour [envisager] toutes les options possibles afin de protéger la place de l’Ecosse dans l’UE. Ce faisant, nous sommes déterminés à nous baser sur un maximum de soutiens à travers l’Ecosse», a-t-elle déclaré devant sa résidence officielle, à Edimbourg.
«Un second référendum sur l’indépendance [de l’Ecosse] est clairement une option qui doit être envisagée, et elle est très envisagée», a indiqué Nicola Sturgeon, ajoutant que l'exécutif écossais allait se pencher dès à présent sur le cadre législatif qui permettrait sa tenue.
Un premier vote sur l'indépendance de l'Ecosse, région semi-autonome du Royaume-Uni, s'était déroulé le 18 septembre 2014 et soldé par un refus.
Lors du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, qui s'est tenu le 23 juin 2016, l'Ecosse a voté pour le camp du «Remain» à 62%. Au contraire, l'Angleterre a voté pour quitter le marché commun, dans des proportions plus disputées : 51.9% contre 48.1%.
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