En cas de non Brexit, les femmes britanniques risquent «des attaques sexuelles de masse»
Le chef du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), Nigel Farage, a averti que les femmes britanniques risquaient de subir «des attaques sexuelles» par des migrants, si le Royaume-Uni choisit de rester dans l’Union européenne.
Nicolas Farage a déclaré au Telegraph que «les différences culturelles» qui opposeront les réfugiés et les Britanniques exposeront les femmes aux mêmes risques auxquels ont dû faire face les habitantes de Cologne, en Allemagne, lors du réveillon du Jour de l’an.
Stop migrants trying to reach Britain by boat or face more chaos, says UKIP Leader @Nigel_Faragehttps://t.co/nWpRBgaJVP
— UKIP (@UKIP) 1 juin 2016
Nicolas Farage a également expliqué que «les crimes liés aux migrants» ont augmenté et que «41% des crimes l’année dernière ont été commis par des personnes n’ayant pas de passeport britannique». Alors qu’Europol a averti que 5 000 extrémistes pouvaient être de retour en Europe après avoir été formé dans des camps de Daesh, aucun des terroristes impliqués dans les attaques qui ont ébranlé l’Europe ont été identifiés comme étant des réfugiés syriens.
Le chef du l’UKIP, connu outre-Manche pour ses déclarations controversées sur les résidents étrangers au Royaume-Uni, a par ailleurs fustigé l’échec du contrôle migratoire en Europe, soulignant que les premières victimes des flux de migrants de l’Afrique du Nord vers l’Union européenne seraient les femmes, rapporte le journal britannique Sunday Telegraph.
Hundreds of thousands of migrants across Europe will soon come to UK once they have EU passports unless we Leave EU https://t.co/EwSpllmoO8
— Nigel Farage (@Nigel_Farage) 31 mai 2016
Nigel Farage a également vivement critiqué, David Cameron, en qualifiant le Premier ministre britannique de «Dave malhonnête» et en l’accusant de mentir pour plus de popularité et de retenir la Grande-Bretagne au sein de l’Union européenne.
Le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni ainsi que l’extrême droite britannique ont à plusieurs reprises été pointés du doigt pour utiliser la crise migratoire afin de semer la peur parmi la population et de booster la campagne du Brexit, dont le référendum est prévu pour le 23 juin.