Le patron du Comité olympique n’exclut pas la disqualification de la Russie pour les Jeux de Rio
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a déclaré dans une interview au Monde que l’équipe russe pourrait être écartée des compétitions en été 2016 si les accusations du dopage des athlètes russes étaient avérées.
La décision de laisser participer les athlètes russes aux JO de Rio cet été dépendra «beaucoup» des résultats de l’enquête de l’Agence mondiale antidopage (ADA), a déclaré Thomas Bach.
«Si les accusations d’existence d’un système de dopage organisé sont confirmées, les fédérations internationales et le CIO seront obligés de prendre une décision difficile concernant la responsabilité collective et la justice individuelle», a poursuivi le président du CIO.
Soupçons de #dopage lors des #JO#Sotchi : L’AMA demande des comptes à la #Russiehttps://t.co/OG4ewBFQ7qpic.twitter.com/F2du4f5CEs
— RT France (@RTenfrancais) 13 mai 2016
Thomas Bach a également annoncé avoir demandé au laboratoire antidopage de Lausanne detester à nouveau tous les échantillons prélevés lors desJeux d’hiver de Sotchi en 2014, comme cela vient de se faire pour les échantillons des Jeux d’été 2008 qui avaient eu lieu à Pékin.
Lire aussi : L'Agence mondiale antidopage révoque l'accréditation du laboratoire de Moscou
Le scandale du dopage a éclaté suite à la publication par le New York Times d’une interview de l’ex-directeur du la laboratoire anti-dopage de Moscou, Grigori Rodchenkov, dans laquelle ce dernier avait affirmé qu’au moins 15 médaillés russes des Jeux de Sotchi avaient participé à un programme de dopage national.
#Poutine fustige l'inaction des responsables sportifs russes dans l'affaire de dopage >> https://t.co/fziCM0STCvpic.twitter.com/aLMAsen57z
— RT France (@RTenfrancais) 17 mars 2016
Pourtant, le président de la commission du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe) pour la politique sociale, Valeri Riazanski, a dénoncé ces accusations en précisant qu’il fallait présenter des preuves pour écarter l’équipe de Russie des Jeux olympiques.
«Dans ce cas, la décision prise est forte mais elle ne doit pas être politisée», a-t-il poursuivi. «L’imposition de sanctions collectives est injuste car on punit des coupables et des innocents», a-t-il conclu.
Lire aussi : Dopage : 4 000 athlètes russes suspendus, une menace pour l'athlétisme international ?