Humanitaire ou terrorisme ? Un ado australien bloqué en Syrie après l'annulation de son passeport

Humanitaire ou terrorisme ? Un ado australien bloqué en Syrie après l'annulation de son passeport
Capture d'écran Twitter
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Oliver Bridgeman, 19 ans, originaire du Queensland en Australie a déclaré se sentir trahi et déçu d'avoir été «décrit comme un terroriste» par les autorités de son pays. Il a affirmé être en Syrie pour des raisons humanitaires.

Oliver Bridgeman, de nationalité australienne, est arrivé en Syrie au mois de mai 2015, au moins. Cette présence est attestée par la publication régulière de messages publics et de photos sur sa page Facebook dans lesquels il prétend participer à la distribution de fournitures médicales, de nourriture et de produits de première nécessité pour les régions syriennes rurales près de la frontière turque.

Il a nié appartenir à une quelconque organisation terroriste, comme le prétend le gouvernement australien qui lui a annulé son passeport, empêchant ainsi leur ressortissant de quitter la Syrie.

«Cela a évidemment à voir avec mon travail humanitaire sur place»

L'adolescent a indiqué avoir entendu les raisons de l'annulation de son visa à la radio qu'il a qualifié de «ridicules», dans une interview au média musulman One Path Network. Les autorités ont justifié l'annulation de ce visa à un de leurs ressortissants en indiquant qu'il «participe à la violence politique» dans le pays.

«Cela a évidemment à voir avec mon travail humanitaire sur place», s'est défendu Oliver Bridgeman. «Quand j'ai pris connaissance de ces déclarations, j'ai cru que c'était une blague et que je devais rire de cette situation. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait cela. En fait, ils ont mentionné (que les raisons du voyage étaient) des raisons humanitaires mais, à la fin, ils ont ajouté qu'ils pensaient que je participais à la violence politique, ce qui est évidemment faux», a-t-il poursuivi.

«Est-ce parce que je suis musulman ?»

«Est-ce parce que je suis musulman ? Ils ont décrit toutes les personnes revenant de Syrie de la même façon, comme des terroristes, mais évidemment ce n'est pas le cas. Evidemment, je me sens abandonné», a encore déclaré Oliver Bridgeman.

Il a indiqué penser que les organismes gouvernementaux et de sécurité australiens avaient des «doubles standards», citant le cas d'Ashley Dyball, qui vient lui aussi du Queensland, qui a ignoré les avertissements du gouvernement fédéral et a voyagé en Syrie en mai pour lutter contre l'Etat islamique. Ce dernier est revenu en Australie en décembre et, après plusieurs heures d'interrogatoire par la police, il a été libéré sans inculpation.

Il a décalré qu'il était prêt à rentrer à la maison en passant par un interrogatoire avec la police et qu'il voulait «coopérer pleinement» avec les autorités australiennes en soulignant qu'il n'avait rien à cacher.

Lire aussi : En cinq ans, la guerre en Syrie coûtera au pays plus de 1000 milliards d’euros de pertes économiques

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