«N’écrivez pas sur les réfugiés» : les manifestants néerlandais redoutent la répression policière

«N’écrivez pas sur les réfugiés» : les manifestants néerlandais redoutent la répression policière© Photo du compte de Twitter @etraditionalist
La mainifestation contre les réfugiés à Heesch
Suivez RT en français surTelegram

Après les manifestations contre les migrants dans la ville de Heesch, les opposants aux migrants ont reçu la visite de la police. Les policiers les ont recherchés par le biais des posts diffusés sur les réseaux sociaux.

Des centaines de manifestants anti-réfugiés se sont rassemblés la semaine dernière pour protester contre l’arrivée imminente de migrants dans la petite ville de Heesch. Ils portaient des pancartes «Vous ne vous adapterez jamais ici» et «Non aux réfugiés» avant que les manifestations dégénèrent en affrontements violents avec les forces de l’ordre.

Mais maintenant, les manifestants redoutent que la police qui surveille les réseaux sociaux ne leur rende visite. Les policiers cherchent les posts qui appellent les gens à sortir et à protester contre le gouvernement. «Le collège Sliedrecht a proposé d’accueillir 250 réfugiés pour les deux années à venir. Quelle mauvaise idée !», lit-on dans le Tweet du militant néerlandais, Mark Jongeneel.

RT a contacté certaines personnes auxquelles la police, lors de sa visite, a demandé de supprimer des posts sur les réseaux sociaux. «Dimanche, je n’étais pas chez moi. J’ai reçu la visite de policiers. Ma femme a ouvert la porte. Ils ont demandé où j’étais», a confié à RT Stefan van der Gouw qui habite Kaatsheuvel. «J’ai ouvert la porte et demandé : "Que voulez-vous ?". Ils ont répondu : "N’écrivez pas sur les réfugiés". J’ai ri et fermé la porte», raconte un autre Néerlandais, William Donders. «La police est venue chez moi et demandé si je voulais supprimer mes posts sur Facebook», indique un autre résident de Kaatsheuvel, Johan van de Wouw. Nombre de militants anti-immigrés surveillés par la police viennent de la ville de Kaatsheuvel où, selon des résidents locaux, le gouvernement a augmenté le nombre de réfugiés.

En savoir plus : Des politiciens hollandais donnent aux femmes du gaz poivre contre les violeurs islamiques

La police néerlandaise justifie ces procédures compte tenu de l’état de nécessité. «Ce n’est pas une procédure normale. Mais nous surveillons les réseaux sociaux chaque jour, nous devons connaître les intentions de ceux qui postent ça», a déclaré le porte-parole de la police néerlandaise, Henk van der Velde.

Un comportement qui irrite les internautes, à l’image de Stefan van der Gouw : «J’ai reçu la visite de police, parce que j’ai écrit sur Facebook que ce n’était pas la faute des réfugiés, mais une faute politique. Les policiers m’ont demandé qui j’étais et quelles étaient mes intentions. Je leur ai répondu que j’avais le droit de protester».

Robin Tilbrooke, militant anti-immigration, a confié à RT que plus la colère monte, plus le gouvernement essaie de faire taire les voix dissidentes. «Quelqu’un qui critique ce que les autorités veulent faire est celui qu’on doit faire taire. Je pense que l’approche des autorités est très symptomatique, c’est anti-démocratique, cela peut être même illégal, c’est bien sûr une intimidation des gens qui essaient d’exprimer leur inquiétude par rapport à ce qui se passe. La majorité n’a pas voulu ces immigrés. Mais les autorités l’ont juste ignorée».

En savoir plus : Une manifestation pacifique contre les réfugiés sombre dans la violence aux Pays-Bas (VIDEO)

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix