Moscou et Washington se seraient mis d’accord sur deux délégations de rebelles syriens
La Russie et les Etats-Unis auraient pu s’entendre sur la composition de l’opposition syrienne qui participera aux négociations sur la résolution politique du conflit syrien qui débuteront le 25 janvier à Genève.
D’après l’agence Bloomberg, les responsables de la diplomatie des deux pays ont finalement réussi à se mettre d’accord sur la composition de l’opposition syrienne qui pourra s’asseoir à la table des négociations. Au terme d’une conversation téléphonique le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue américain, John Kerry, ont accepté que deux délégations distinctes de rebelles syriens participent aux discussions organisées par les Nations unies qui doivent s’ouvrir à Genève la semaine prochaine et qui ont pour but de mettre fin à un conflit qui dure depuis cinq ans. Des détails seront fournis lors d’un point de presse qui aura lieu demain 25 janvier.
#JoeBiden envisage une solution musclée à la crise politique syrienne si le consensus politique échoue https://t.co/v5OZlnuX3O
— RT France (@RTenfrancais) 23 Janvier 2016
Une source citée par Bloomberg a fait savoir que Moscou avait accepté la venue à Genève du groupe Jaïch al-Islam, soutenu par l'Arabie saoudite, à condition que Washington accepte la présence d’une délégation de Qadri Jamil
Le 18 décembre, le Conseil de sécurité des Nations unies réuni à New York avait accepté à l’unanimité un projet de résolution devant entériner un plan de paix américano-russe en Syrie.
#Daesh, #Syrie, #Ukraine... #Lavrov et #Kerry poursuivent les pourparlers https://t.co/mp2fep95xwpic.twitter.com/bZ2NgVVlYG
— RT France (@RTenfrancais) 20 Janvier 2016
D’après cette résolution, l'ONU devait convoquer des «négociations formelles sur un processus de transition politique de manière urgente, avec pour objectif de commencer ces discussions début janvier 2016» mais les longues discussions concernant la nature des groupes qui seraient acceptés autour de la table de négociations ont repoussé de quelques semaines le début de ces négociations.