Agressions à Cologne : les médias allemands s’emparent de l’affaire
Alors qu’on leur a reproché d’avoir tardé à relayer l’information, une semaine après les faits la presse allemande ne parle que de ça. Témoignages et opinions se bousculent dans les colonnes des journaux.
Les titres chocs s’accumulent dans la presse allemande. La nuit du 31 décembre de nombreuses agressions ont été commisses contre des femmes. Près de 90 d’entre elles ont porté plainte.
Pour le ministre allemand de la Justice, Heiko Mass «le tout semble avoir été coordonnée». Pour le moment 3 suspects impliqués dans la vague d'agressions auraient été arrêtésselon le ministre de l'Intérieur de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Les citations des témoins font les gros titres : «nous voulons vivre dans une ville où chacun a le droit de faire la fête » ou encore « j’ai jamais vu autant de femmes pleurer ».
Les critiques tombent, quand l'un «des représentants de la communauté musulmane exigent la démission de la direction de la police de Cologne» dans le journal Die Weltd'autres évoquent l’inefficacité de la police : «des centaines de délinquants, 118 plaintes, 0 suspect».
La maire de la ville de Cologne, Henriette Reker fait elle aussi l'objet de nombreuses critiques et moqueries après qu'elle a conseillé aux femmes de se tenir à une certaine distance, «plus longue que le bras» des inconnus.
La chancelière allemande, Angela Merkel est également sous le feu des critiques notamment à cause de sa politique d'ouverture aux réfugiés. Ses opposants cherchent à lier la vague d'agression aux migrants arrivés en Allemagne cette année.
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