EN CONTINU: Selon la police de Cologne, le nombre d'agressions le soir du Nouvel An est de 516 cas

EN CONTINU:  Selon la police de Cologne, le nombre d'agressions le soir du Nouvel An est de 516 cas© Michaela Rehle. Source: Reuters
Des migrants à la frontière Austro-allemande.
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Plusieurs dizaines d'individus «étrangers» et «d’apparence arabe» ont été à l'origine de harcèlement, d'attouchement et de vol sur de jeunes Allemandes lors de la nuit de la Saint Sylvestre à Cologne et dans d'autres villes du pays.

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  • La police de Cologne a affirmé dimanche que le nombre d'agressions le soir du Nouvel An s'élevait désormais à 516 cas.

    Par ailleurs, les autorités de la ville de Hambourg ont rapporté ce dimanche que 133 plaintes pour agression avaient été déposées dans la ville de la Hanse le soir de la Saint Sylvestre.

  • Les violences sans précédent contre des femmes à Cologne qui ont scandalisé l'Allemagne ont très vraisemblablement été coordonnées et planifiées, a estimé dimanche le ministre de la Justice, Heiko Maas, dans une interview.

    «Quand une telle horde se rassemble pour enfreindre la loi, cela paraît sous une forme ou une autre planifié. Personne ne me fera croire que cela n'a pas été coordonné ou préparé», a déclaré ce ministre social-démocrate à l'édition dominicale du quotidien Bild.

    Quelque 379 plaintes ont été déposées à ce jour au sujet des violences du soir du Nouvel An dans la ville, dont 40% pour agressions sexuelles, selon la police. 

    Lire aussi : Incidents à Cologne : les agresseurs se moquaient des policiers, selon un rapport des autorités

    Cette nuit là, des dizaines d'hommes agissant en bandes s'en étaient pris à des femmes en plein centre-ville, au milieu d'une foule masculine estimée au total à un millier de personnes.

    «Nous devons urgemment clarifier comment on a pu en arriver à de tels actes», a souligné le ministre.

    Quant bien même des demandeurs d'asile sont suspectés par la police, il a mis en garde contre les amalgames avec tous les réfugiés arrivant dans le pays.

    «Il est hasardeux de faire un lien entre l'origine d'une personne et sa propension à enfreindre la loi», a-t-il dit car les statistiques montrent que les réfugiés «commettent en proportion autant de délits que les Allemands».

  • Sur les 379 plaintes, la moitié ont été déposées pour «agression sexuelle». La plupart des suspects sont des réfugiés ou des immigrés illégaux, a affirmé la police de Cologne.

  • La police a affirmé que le nombre d'agressions la nuit de la Saint Sylvestre à Cologne s'élève désormais à 379 cas.

  • La police fédérale a identifié 32 suspects, dont 22 demandeurs d'asile. Ces faits, tout comme l'inaction des forces de l'ordre, continuent de créer le scandale en Allemagne, où 1,1 million de demandeurs d'asile sont arrivés en 2015.

  • Plusieurs centaines de femmes se sont réunies samedi à la mi-journée sur les marches de la cathédrale de Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne, pour protester contre les violences qui impliqueraient des réfugiés le soir de la Saint-Sylvestre.

    Brandissant des pancartes affirmant «Non veut dire non. C'est notre loi. Restez loin de nous» ou «Non à la violence contre les femmes, que ce soit à Cologne, à la fête de la bière ou dans la chambre à coucher», ces femmes se sont fait entendre avec des sifflets et en tapant sur des casseroles, selon un journaliste de l'AFP.

    «Nous voulons de nouveau nous sentir en sécurité. (...) Je suis là pour toutes les mères, les filles, les petites-filles, les grand-mères, qui veulent se déplacer en toute sécurité», a expliqué à l'AFP Martina Schumeckers, une musicienne de 57 ans, organisatrice du rassemblement.

    Cette manifestation doit être suivie en début d'après-midi par un rassemblement du mouvement Pegida («Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident»), qui selon la police pourrait attirer un millier de participants.

    A la mi-journée, non loin d'imposantes forces de police, un millier de contre-manifestants de gauche et Antifa se rassemblaient déjà, à l'autre extrémité de la place principale de Cologne, avec des pancartes clamant «Les réfugiés sont les bienvenus» ou encore «Le fascisme n'est pas une opinion, c'est un crime».

    «Il est inacceptable que Pegida exploite l'horrible violence sexuelle perpétrée ici au Jour de l'An et répande ses conneries racistes», a déclaré Emily Michels, 28 ans, avec un mégaphone.

  • La chancelière allemande Angela Merkel s'est prononcée samedi en faveur d'un très net durcissement des règles d'expulsion de demandeurs d'asile condamnés par la justice en Allemagne, en l'autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.

    «Si les réfugiés ont commis un délit", cela doit «avoir des conséquences, (...) cela veut dire que le droit (de séjour) doit s'arrêter s'il y a une peine de réclusion ou même avec sursis», a déclaré Mme Merkel, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion de la direction du parti à Mayence (sud-ouest).

  • En Norvège, des organisme spécialisés dispensent depuis plusieurs années des cours spéciaux de mœurs locales aux demandeurs d'asile qui arrivent sur le territoire. Ces cours pourraient très prochainement être étendus aux centres d'accueil allemands.

    «Notre objectif est d'aider les demandeurs d'asile à éviter les malentendus lorsqu'ils découvrent la culture norvégienne», a expliqué Linda Hagen de Hero, une société privée qui gère 40% des centres d'accueil du pays scandinave.

    «Il n'y a aucun code culturel unique européen pour définir ce qui est vraiment bon ou mauvais et le comportement à adapter dans une société européenne que nous voulons libre», dit-elle.

    «Il doit y avoir de la tolérance pour les attitudes européennes qui peuvent être vus comme immoraux de la part des demandeurs d'asile au niveau traditionnel ou religieux», explique Linda Hagen.

    Pour elle, les réfugiés vont finir par assimiler les règles et normes européennes s'ils ne sont pas stigmatisés et «qu'on leur explique bien certaines choses». Par exemple, que «ce n'est pas parce qu'une jeune-fille vous regarde dans la rue, que c'est une invitation à des rapports sexuels».

    Cependant, nombreux sont ceux qui restent sceptiques vis-à-vis de ces cours de mœurs. Per Isdal, psychologue estime par exemple que ces cours «ne peuvent pas [nous] protéger à long terme de choses qui dépendent si lourdement des structures sociales et religieuses».

  • D’après les révélations du journal allemand Bild, les policiers auraient reçu l’ordre de ne pas ébruiter les crimes perpétrés par les migrants lors de la nuit de Saint-Sylvestre à Cologne «pour ne pas provoquer une explosion sociale et des manifestations».

    Selon les informations de Bild, les policiers de Gessen ont reçu la consigne de ne pas parler de ces affaires. «On a dit aux directeurs des services de communications que le sujet des "réfugiés" aurait pu être utilisé par les extrémistes de droite pour monter la population contre ceux qui ont besoin de protection», a déclaré le porte-parole du département de l’Intérieur de Gessen, Michael Schaich.

  • Le directeur du syndicat de la police, Ernst Walter, a déclaré dans une interview accordée à RT que la suspension des fonctions du chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, était une «conséquence raisonnable après la catastrophe informatique qui avait suivi les événements du 31 décembre».

    «On ne fait plus confiance au chef de la police de Cologne. Sa suspension de ses fonctions est un bon moyen de regagner la confiance de la population», a-t-il poursuivi.

    Les violences à Cologne

    La maire de Cologne, Henriette Reker, a aussi critiqué le chef de la police de sa ville. «En tant que maire de Cologne, je ne peux pas accepter que je reçoive l’information sur les origines des suspects par les médias. Je dois conclure que la police a une tout autre image de ce qui s’est passé le 31 décembre. […] La confiance envers le chef de la police de Cologne a disparu», a-t-elle précisé.

    En ce qui concerne les critiques des actions du ministre de l’Intérieur qui ont inondé les médias, Ernst Walter a précisé que les agents de police déployés n’étaient pas nombreux et qu'«ils ne pouvaient pas faire face aux difficultés» même si chacun d'entre eux était un professionnel. «Les policiers ont agi de manière très professionnelle cette nuit-là mais on manquait des personnel pour répondre efficacement à cette situation», a-t-il conclu.

    La maire de Cologne

    Ernst Walter a en outre nié les allégations de la presse allemande qui laisse entendre que la police manque d’équipements. «On connaît l’identité de tous les suspects et on va entreprendre des mesures justes et ils répondront de ce qu’ils ont fait devant le tribunal ».  

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Le site Focus a rapporté que deux filles de 18 ans avaient été harcelées, agressées et volées par une quinzaine d’individus «d’apparence arabe et âgés entre 30 et 40 ans», selon le signalement donné par la police de Stuttgart. Aux alentours de 23h30, les deux jeunes femmes, qui marchaient dans la rue, ont été encerclées par les hommes, qui les ont empêchées de partir avant d’essayer de les attoucher et de les voler. Des passants et un videur de boîte de nuit sont alors venus à leur secours afin qu’elles puissent s’enfuir, mais elles se sont fait tout de même subtiliser leurs téléphones. Le porte-parole de la police de Stuttgart a déclaré que cet événement était un «incident isolé» et que les harcèlements de femmes étaient d’habitude plutôt perpétrés par des individus isolés.

Ces agressions ont eu lieu alors qu'à Cologne des dizaines de femmes ont été victimes d'attouchements sexuels par des individus «d'origine arabe ou nord-africaine» le soir du réveillon. Le syndicat de la police de Cologne a déclaré lundi au site anglais Breitbart London qu'«une dimension complètement nouvelle de la violence» a surgi dans le pays avec l'afflux de migrants. Plus d'un million de réfugiés sont arrivés en Allemagne lors de l'année 2015.

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