La justice néo-zélandaise dit oui à l’extradition de Kim Dotcom vers les Etats-Unis

- Avec AFP

La justice néo-zélandaise dit oui à l’extradition de Kim Dotcom vers les Etats-Unis© reuters Source: Reuters
Kim Dotcom
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Le fondateur de Megaupload.com qui lutte pour les libertés sur internet risque l’extradition vers les Etats-Unis. La justice américaine l'accuse de fraude, de blanchiment et de racket pour avoir fait de pillages en ligne.

Kim Dotcom, un allemand de 41 ans, fondateur du site MegaUpload est accusé tiré de leur activité 175 millions de dollars de profit et causé des centaines de milliards de dollars de pertes aux ayants-droit des œuvres musicales, films et autres produits piratés.

Lui et trois co-accusés s’opposaient à une demande d’extradition vers les Etats-Unis mais après neuf semaines de procès, le juge a finalement décidé qu’il existait des preuves «accablantes» qui justifiaient l’extraction. Ce dernier a déclaré qu’il ferait appel de cette décision. En cas d’extradition et d’un procès aux Etats-Unis, Kim Dotcom encourt jusqu'à 20 ans de prison. Une décision qui n'a pas l'air de l'inquiéter si on croit son compte Twitter !

Kim Dotcom se défend de toute infraction, il se présente comme un entrepreneur du net. Il explique que son site faisait de son mieux pour éviter les violations de droits d’auteurs mais avait 50 millions d’utilisateur quotidiens et ne pouvait contrôler la totalité de leur activité. Il accuse les autorités américaines de mener une vendetta contre lui à l’instigation des studios hollywoodiens.

D'après le juge néo-zélandais, Megaupload était à la belle époque le 13e site le plus populaire de l'internet, avec 4% du trafic en ligne. 

Kim Dotcom dispose en Nouvelle-Zélande d'un titre de séjour permanent qui lui avait été octroyé en vertu d'une politique de visas accommodante envers les migrants aisés.

Les ambitions de Kim Dotcom

En 2005, Kim Dotcom créé le site de téléchargement MeagUpload. Mais en janvier 2012 son empire s’effondre. La police fait une opération chez lui pour l’arrêter lui et ses trois co-créateurs, de nombreux biens sont également saisis. Après un mois de prison, le sulfureux Kim Dotcom est libéré sous caution. Un an après, en janvier 2013, il lance un nouveau site de partage de fichiers baptisé Méga qui aujourd’hui revendique près de 22 millions d’utilisateurs. En 2014 il se lance en politique et crée le parti de l’internet. Il décide de se battre «pour la liberté de l’internet et de la technologie, pour le respect de la vie privée et les réformes politiques». Malgré une défaite aux élections il continue son combat pour un internet libre.

Il y a quelques semaines il annonçait la création d’un nouveau réseau internet privé MegaNet. Ce dernier fonctionnerait avec la puissance de traitement inutilisé des téléphones. D’après son créateur se nouveau réseau est fait «par le peuple et pour le peuple». Ainsi les gouvernements ne pourraient pas imposer de réglementations ou de contrôles sur la vie privée de ses utilisateurs. 

Lire aussi : Liberté d'expression et Internet, la France a reculé depuis les attentats contre Charlie Hebdo

Des demandes d’extradition vers les Etats-Unis à répétition

Les Etats-Unis n’en sont pas à leur première demande d’extradition. Tout récemment, l’un des responsables de la FiFA arrêtés en Suisse pour corruption a été extradé aux Etats-Unis. Le président russe avait estimé  que Washington tentait «de projeter sa juridiction sur d'autres pays».

Un autre exemple celui de l’australien Julian Assange à l’origine de l’affaire Wikileaks qui se cache dans une ambassade étrangère depuis plusieurs années maintenant. Ou encore le cas Edward Snowden, l’ancien employé de la CIA, selon les médias norvégiens le gouvernement américain a adressé aux autorité norvégiennes de nombreuses requêtes officielles pour qu’elle arrêtent le lanceur d’alerte si ce dernier arrivait dans leur juridiction.

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