Trump promet «quelque chose de spécial» avant sa rencontre avec Netanyahou

Benjamin Netanyahou rencontre ce 29 septembre Donald Trump pour évoquer la guerre à Gaza. Le président américain affirme que «quelque chose de spécial» découlera de cette réunion. Plusieurs points restent à définir, comme le futur rôle de l’Autorité palestinienne ou encore la future force internationale arabe déployée à Gaza.
Ce 29 septembre, Benjamin Netanyahou rencontre Donald Trump à la Maison Blanche pour défendre sa stratégie de « finir le travail » contre le Hamas à Gaza, malgré un isolement international accru et des pressions internes. Cette rencontre survient après la présentation par Trump, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, d’un plan en 21 points visant un cessez-le-feu permanent, la libération des otages, un retrait israélien et une aide humanitaire, discuté avec des leaders arabes.
« Tout le monde est prêt pour quelque chose de spécial », écrit Trump sur Truth Social, tandis que Netanyahou insiste sur Fox News pour démilitariser Gaza et libérer les otages, tout en rejetant un rôle de l’Autorité palestinienne (AP). Des dizaines de milliers de manifestants israéliens exigent un cessez-le-feu, renforçant la pression sur le Premier ministre israélien. L’offensive israélienne, ayant tué 66 005 personnes selon le Hamas (chiffres validés par l’ONU), s’intensifie à Gaza-Ville, où 32 morts ont été recensés le 28 septembre.
Le Hamas, ayant perdu le contact avec deux otages, appelle à un retrait israélien au sud de la rue 8. L’isolement d’Israël s’aggrave avec la reconnaissance de la Palestine par des pays comme la France et le Royaume-Uni, critiquée par Netanyahou comme un « suicide national » à l’ONU. Le plan américain, bien que salué par les Arabes, se heurte à Netanyahou, notamment sur la gouvernance future par une Autorité palestinienne réformée, un point rejeté par son aile extrême droite, menaçant de quitter sa coalition.
Les experts notent l’internationalisation inédite du conflit et déplorent l’absence de directives claires ou de leadership défini pour la sécurité post-retrait, prévue avec une force internationale arabe encore indéfinie. Ils estiment que Netanyahou, acculé, pourrait céder sous la pression trumpienne, malgré ses ambitions de « finir le travail », dans un contexte où Gaza reste totalement dévastée après près de deux ans de guerre.