Assad: «en coupant le soutien aux terroristes, la guerre en Syrie pourrait prendre fin dans l'année»
Avant les pourparlers de paix de New York, le président syrien Bachar el-Assad a déclaré aux médias néerlandais que si l'aide étrangère aux terroristes était définitivememt coupée, le conflit qui dure depuis 4 ans pourrait prendre fin très vite.
Dans une interview à la chaîne NpO2, Bachar el-Assad a déclaré que l'effort anti-terroriste de l'Occident en Irak et en Syrie est basé sur des intérêts géopolitiques plutôt que sur des valeurs et ne reflète pas une approche réaliste vers la défaite du terrorisme.
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Assad: With terrorist support cut, Syrian war would be over in year https://t.co/o7wPRPD3ZCpic.twitter.com/RGFfgTCm6Q
— RT (@RT_com) 19 Décembre 2015
«Vous ne pouvez pas lutter contre le terrorisme sans troupes sur le terrain, et sans un véritable incubateur, un incubateur social qui vous soutient dans votre guerre contre les terroristes», a expliqué le président syrien.
«Les politiciens européens ont décidé d'agir contre le terrorisme dans la région seulement parce qu'il a commencé à présenter un danger pour leurs nations», a-t-il ajouté.
«Pourquoi ne luttent-ils donc pas contre le terrorisme depuis le tout début, avant même l'apparition de l'Etat islamique ? Il y avait déjà Al-Nosra, Al-Qaïda et d'autres groupes terroristes» a poursuivi Bachar el-Assad.
#Fabius exige le départ de Bachar #Assad ... pour mettre qui à la place ? Al Bagdhadi ? pic.twitter.com/EpYBcwKISG
— Rowlf (@Rowlfg) 19 Décembre 2015
Selon lui, «des pays comme la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar ont soutenu des groupes terroristes en Syrie depuis des années». «Si l'Occident arrête d'approvisionner ces groupes en armes et en argent, le conflit syrien prendra fin très rapidement», a-t-il martelé.
«Si les pays responsables prennent des mesures contre la circulation de terroristes et le soutien logistique qu'ils leur apportent, je peux vous garantir que cela prendra moins d'un an», a-t-il ajouté, expliquant que les groupes terroristes ne possèdent pas de véritable soutien public en Syrie.
Assad est également revenu sur les allocutions des dirigeant étrangers qui souhaitent son départ, expliquant que c'est au peuple syrien et non à des dirigeants étrangers de choisir qui doit diriger le pays.
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Ces déclarations de Bachar el-Assad sont intervenues juste avant le début des négociations au Conseil de sécurité de l'ONU, qui ont abouti à un plan de résolution pour mettre fin au conflit qui perdure depuis quatre ans. La résolution prévoit un gouvernement de transition qui pourrait être créé dans six mois et la tenue d'élections présidentielles dans 18 mois.
Atteindre une entente entre le gouvernement syrien et les groupes d'oppositions soutenus par l'ONU se révèle être le véritable défi. Vendredi, Riad Hijab, le coordinateur de l'opposition, a déclaré que Damas n'aurait «aucune concession de sa part» tant qu'Assad n'aura pas quitté le pouvoir.
Hijab a été Premier ministre et ministre de l'Agriculture sous Assad, avant de démissionner en 2012. Il est l'officiel syrien le plus haut gradé à l'avoir fait en plus de quatre ans de conflit.