La feuille de route de sortie de crise en Syrie au menu du dialogue Russie-USA

La feuille de route de sortie de crise en Syrie au menu du dialogue Russie-USA Source: Reuters
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Le secrétaire d’Etat américain John Kerry est arrivé à Moscou, ce mardi matin, pour discuter de la situation en Syrie avec Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov, malgré l’«isolation» de la Russie imposée par les Etats-Unis, il y a presqu’un an.

D’après le porte-parole du département d’Etat Mark Toner, John Kerry a un emploi du temps chargé pour cette journée, car il espère aborder plusieurs sujets importants pour les deux pays, notamment la guerre contre Daesh au Moyen-Orient.

John Kerry a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov. Les négociations ont duré plus de trois heures et porté sur le règlement du conflit armé en Syrie, la lutte contre le terrorisme et la crise en Ukraine.

Le secrétaire d’Etat américain s’est promené dans le centre de Moscou, a acheté des souvenirs et a parlé aux Moscovites. En répondant à la question d’un garçon lui demandant ce qu’il voulait souhaiter aux Russes, John Kerry a déclaré : «Je veux souhaiter que le peuple russe et le peuple américain soient de bons amis et que les pays se réunissent en paix». 

Les deux parties se sont accordées pour discuter de la mise en place des avancées obtenues lors des négociations de Vienne signées en novembre, notamment de la validité de la «feuille de route» de sortie de crise en Syrie. Ce document prévoit une nouvelle constitution pour la Syrie, des élections et un cessez-le-feu possible à partir du 1er janvier [2016].

Néanmoins, des pierres d’achoppement subsistent dans ce plan, notamment sur les différentes approches pour parvenir à une stabilisation dans un pays ravagé par quatre ans de guerre. Dans ces conditions, la tenue d'élections semble pour le moment illusoire.

La Russie a commencé ses opérations de lutte contre Daesh à la demande officielle de Damas, le 30 septembre. Et malgré diverses récriminations de certains partenaires occidentaux, le gouvernement russe précise depuis le début, qu’en Syrie, la Russie n’a qu’un but : combattre les terroristes de Daesh. Cette semaine, la Russie a même affirmé avoir fourni un soutien aérien à l’Armée syrienne libre et non seulement aux troupes gouvernementales syriennes. 

En savoir plus : Les participants à la rencontre de Vienne ont tenté d'obtenir un cessez-le-feu en Syrie

Les Etats-Unis, pour leur part, rejettent toujours la proposition russe d’unir les efforts pour défaire Daesh, l’ennemi commun, prétextant que la Russie soutient le gouvernement de Bachar el-Assad et empêche la tenue de nouvelles élections présidentielles.

«Les relations russo-américaines sont toujours difficiles», a reconnu le ministère des Affaires étrangères russe, il y a quelques jours. Mais il a aussi exprimé l’espoir que la visite de John Kerry «améliorerait les relations entre la Russie et les Etats-Unis, car le climat des relations internationales en dépend largement».

Cela fait maintenant presqu’une année que les Etats-Unis ont imposé une «isolation» à la Russie, mais c’est déjà la deuxième fois que le secrétaire d’Etat américain foule le sol russe au cours des sept derniers mois. Par ailleurs, les deux chefs des diplomaties russe et américaine, se sont rencontrés plus de 20 fois, en diverses circonstances, pendant l’année écoulée.

L’ancien diplomate américain Jim Jatras a déclaré dans une interview accordée à RT que l’Occident avait déjà compris la nécessité du dialogue avec Moscou.

«On a vu un changement modéré dans le ton des pays occidentaux. Il est devenu un peu moins insultant, un peu moins hostile et cela reflète le degré de la "soi-disant isolation" de la Russie qui ne marche pas», a déclaré Jim Jatras en rappelant que presque tous les membres du G20 voulaient lui parler lors du dernier sommet qui s’est tenu à Antalya, en Turquie.

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