Budget : Trump entend proposer à la Russie et à la Chine une coupe dans les dépenses militaires
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Le président américain Donald Trump a annoncé le 13 février son intention de proposer aux dirigeants de la Russie et de la Chine, Vladimir Poutine et Xi Jinping, de réduire de 50% les budgets de Défense des trois pays. Il a également exprimé son souhait de discuter de la réduction des arsenaux nucléaires.
Le président américain Donald Trump entend proposer aux présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine de réduire de 50% les budgets de Défense des trois pays lorsque «les choses se seront calmées un petit peu», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse dans le Bureau Ovale le 13 février.
«Les premières réunions que je veux avoir sont avec le président chinois Xi et le président russe Poutine et je veux leur dire : "divisons notre budget militaire par deux"», a-t-il souligné.
Il a également exprimé son souhait de discuter avec la Russie et la Chine de la question de «ralentir, arrêter et réduire les armes nucléaires». «Nous n'avons aucune raison de construire des armes nucléaires flambant neuves, nous en avons déjà plein», a déclaré Donald Trump aux journalistes, tout en répondant qu'il envisageait de tenir à la fois des réunions bilatérales avec les dirigeants de la Russie et de la Chine ainsi que des conférences trilatérales.
«J'adorerais qu'elle revienne»
Lors de la conférence de presse, Donald Trump s'est également prononcé en faveur d'un retour de la Russie au sein du G7, autrefois G8 jusqu'à l'expulsion de la Russie en 2014.
«J'adorerais qu'elle revienne», a-t-il souligné, en faisant remarquer que cette exclusion était une «erreur». Il a déclaré que la Russie «devrait être assise autour de la table» et que «Poutine adorerait revenir», notant que la présence de la Russie au sein du groupe aiderait à éviter «les problèmes que nous avons maintenant».
En janvier, lors du Forum économique mondial à Davos, Donald Trump avait déjà annoncé une volonté de réduire les armes nucléaire des États-Unis, avec la Russie et la Chine, évoquant les «sommes colossales» dépensées dans ces arsenaux.
