Menace d'embrasement régional : Lloyd Austin met en garde Israël en cas d'escalade avec le Hezbollah

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Menace d'embrasement régional : Lloyd Austin met en garde Israël en cas d'escalade avec le Hezbollah© Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Réunion au Pentagone entre les délégations israélienne et américaine le 25 juin.
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Recevant son homologue israélien Yoav Gallant, le secrétaire américain de la Défense a mis en garde Israël contre les conséquences régionales d'une intervention au Liban. Les États-Unis misent sur la solution diplomatique pour régler ce conflit. Les Américains craignent également l'implication de l'Iran en cas de guerre ouverte.

«Une autre guerre entre Israël et le Hezbollah pourrait facilement devenir une guerre régionale, avec des conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient», a lancé le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, en recevant son homologue israélien, Yoav Gallant, au Pentagone le 25 juin.

Bien qu'alliés de l'État hébreu, les États-Unis ont mis en garde Israël si la situation à la frontière libanaise venait à se dégrader. Lloyd Austin et Yoav Gallant ont notamment discuté des efforts visant à «désamorcer les tensions le long de la frontière israélo-libanaise, à accroître l'aide humanitaire à Gaza et à s'unir contre les attaques iraniennes ou soutenues par l'Iran contre Israël et les activités déstabilisatrices dans tout le Moyen-Orient». 

Washington a dénoncé les «provocations» du Hezbollah depuis le 8 octobre qui, selon lui, «menacent d'entraîner les peuples israélien et libanais dans une guerre dont aucun des deux ne veut». «Une telle guerre serait catastrophique pour le Liban et dévastatrice pour les civils israéliens et libanais innocents», a déclaré le secrétaire de presse du Pentagone, le général de division de l'armée de l'air Pat Ryder, le 25 juin. Il a toutefois insisté sur le fait que la diplomatie était «le seul moyen de prévenir une nouvelle escalade des tensions dans la région». 

Washington mise encore sur la diplomatie

Même son de cloche lors de la rencontre entre Yoav Gallant et Anthony Blinken le 24 juin. Le chef de la diplomatie américaine a «souligné l’importance d’éviter une nouvelle escalade du conflit et de parvenir à une résolution diplomatique permettant aux familles israéliennes et libanaises de rentrer chez elles», tout en réaffirmant «l’engagement sans faille des États-Unis envers la sécurité d’Israël». 

Les États-Unis ont tenté d'apaiser la situation à la frontière israélo-libanaise en envoyant leur émissaire Amos Hochstein. Malgré ses multiples déplacements dans la zone entre Tel-Aviv et Beyrouth, le ton est monté entre les deux ennemis frontaliers. D'un côté comme de l'autre, les ennemis semblent se préparer à toute éventualité sur le front.

«Les dirigeants [de Tsahal] ont également tenu une séance d'évaluation de la situation avec le commandant du commandement du Nord, le général Uri Gordin, au cours de laquelle ils ont continué à protéger les villes du nord, outre le processus de préparation à une attaque au Liban», a indiqué le porte-parole arabophone de l'armée israélienne dans un message publié sur la plateforme X (ex-Twitter), le 25 juin. 

... et craint une implication de l'Iran

Face à cette situation, l’Iran «serait plus enclin à soutenir le Hezbollah», a déclaré selon des propos rapportés le 24 juin par AP le général de l’US Air Force Charles Q. Brown, président du Comité des chefs d'état-major interarmées américain. En effet, compte tenu des tensions grandissantes entre la milice chiite et l'armée israélienne depuis plusieurs semaines, ainsi que des menaces d'une guerre ouverte, le militaire américain a averti qu'en cas de conflit, les Iraniens accorderaient un soutien plus important au Hezbollah, «en particulier s’ils estimaient que le Hezbollah était sérieusement menacé».

Le général Brown a par ailleurs souligné la difficulté à repousser les roquettes tirées par le Hezbollah, malgré l'aide américaine. Le militaire a également évoqué les discussions continues avec les responsables israéliens sur l'impact d'opérations «sur nos forces dans les régions». 

Toujours en cas de conflit ouvert, les autres groupes de «l'axe de la résistance», piloté par Téhéran, se disent prêts à rejoindre le Liban pour combattre les forces israéliennes, rapporte un autre article de l'agence Associated Press le 23 juin.

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