Daesh montre la bombe qui aurait été à l’origine du crash de l’A321 russe dans le Sinaï
Une photo des parties présumées de la «bombe» utilisée pour faire tomber l’avion russe au-dessus de la péninsule du Sinaï, tuant 224 personnes à bord, a été publiée dans le journal du groupe terroriste.
Une cannette de boisson gazeuse et ce qui apparaît être un détonateur et un interrupteur, voici les composants qu’il faut pour créer une bombe artisanale, selon la photo publiée en ligne mercredi par le journal Dabiq.
BREAKING: #ISIS shows off alleged ‘bomb’ that brought down Russian plane over Sinai https://t.co/XBdMG3DKp3#7K9268pic.twitter.com/mMtuYP6MCm
— RT (@RT_com) 18 ноября 2015
Une autre image présente des passeports, appartenant présument aux passages russes tués dans le crash, avec les documents prétendument obtenus par des combattants de l’Etat islamique.
L’authenticité des images n’a pas été confirmée.
D’après cette publication, les combattants ont trouvé le moyen de compromettre la sécurité de l’aéroport de Charm el-Cheikh et ont placé clandestinement une bombe dans l’avion russe. Dans un premier temps ils comptaient viser un avion appartenant à un des pays de la coalition menée par les Etats-Unis qui combat Daesh, lit-on dans le journal. Mais au final, le groupe a décidé d’attaquer la Russie en réaction à sa campagne militaire menée en Syrie.
Des #Syriens sont revenus chez eux depuis le lancement de l’opération #russe contre #Daesh
https://t.co/BaKyGs3MvUpic.twitter.com/17bJ986FSg
— RT France (@RTenfrancais) 17 Novembre 2015
Mardi, le Service fédéral de sécurité (FSB) a confirmé avec certitude que le crash de l’avion russe faisant route vers Saint-Pétersbourg depuis l’Egypte a été victime d’une attaque terroriste. Des traces d’agents explosifs ont été retrouvés sur tous les éléments analysés par les enquêteurs.
«Pendant le vol, une bombe artisanale d’une puissance équivalente à 1,5 kg de TNT a explosé à bord de l’avion, ce qui a provoqué sa dislocation et explique également l’ampleur du rayon sur lequel se sont éparpillés les débris», a expliqué le chef du FSB Alexandre Bortnikov.