Le Premier ministre arménien annonce une nouvelle rencontre avec le président azéri Aliev
- Avec AFP
Devant le Parlement arménien, le Premier ministre Nikol Pachinian a annoncé ce 5 octobre qu'il rencontrera à Prague le président azéri Ilham Aliev dans le cadre d'une réunion quadripartite avec les présidents français et du Conseil européen.
Nikol Pachinian, le Premier ministre arménien, a annoncé le 5 octobre qu'il allait rencontrer cette semaine à Prague le président azéri Ilham Aliev, le chef d'Etat français Emmanuel Macron et le président du Conseil européen Charles Michel, après les récents affrontements meurtriers entre Bakou et Erevan.
Dans le cadre du sommet de la Communauté politique européenne, qui se tiendra cette semaine dans la capitale tchèque, «une rencontre quadripartite est prévue entre le Premier ministre arménien, les présidents azerbaïdjanais et français et le président du Conseil européen», a déclaré Nikol Pachinian devant le Parlement arménien.
Il n'a toutefois pas précisé la date de cette rencontre, le sommet étant prévu le 6 octobre. Selon Nikol Pachinian, une rencontre bilatérale avec le président turc Recep Tayyip Erdogan devrait également avoir lieu.
Cette annonce survient quelques jours après une rencontre à Genève entre le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan et son homologue azerbaïdjanais Jeyhoun Baïramov, qui avait pour objectif de lancer le travail sur le texte du futur traité de paix. La dernière rencontre entre le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a eu lieu le 31 août à Bruxelles, sous la médiation de l'UE.
Les affrontements entre Bakou et Erevan ont repris en septembre dernier, nécessitant l'intervention de la Russie pour imposer un cessez-le-feu. Les deux pays se sont mutuellement renvoyés la responsabilité des combats à leurs frontières respectives.
A la tribune de l'ONU, l'Arménie avait dénoncé les «atrocités innommables» commises selon elle par l'Azerbaïdjan dans le conflit qui les oppose, évoquant notamment des tortures, des mutilations et des traitements dégradants. «Il y a des preuves de cas de torture, de mutilations de soldats capturés ou déjà morts, d'assassinats extrajudiciaires et de mauvais traitements de prisonniers de guerre, ainsi que de traitements dégradants de corps», avait affirmé le Premier ministre arménien Nikol Pachinian.