Blanc-Mesnil : l'IGPN saisie après la diffusion d'une scène de bagarre impliquant un policier
La préfecture de police de Paris a saisi l'IGPN, après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo montrant une bagarre entre un policier et un homme dans un hall d'immeuble au Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis.
«Vidéo au Blanc-Mesnil. Le préfet de police saisit l'IGPN aux fins d'établir les circonstances dans lesquelles les faits montrés par ces images se sont produits», a écrit dans la soirée du 19 avril la préfecture de police sur les réseaux sociaux.
Vidéo au Blanc-Mesnil | Le préfet de police saisit l'IGPN aux fins d'établir les circonstances dans lesquelles les faits montrés par ces images se sont produits. pic.twitter.com/CYNOAAjyTt
— Préfecture de Police (@prefpolice) April 19, 2022
Cumulant plusieurs centaines de milliers de vues sur Twitter, la vidéo en question, accompagnée d'une légende «tête-à-tête (entre) un jeune vs un baceux de Blanc-Mesnil», montre un policier de la Bac (brigade anticriminalité) aux prises avec un homme dans un hall d'immeuble.
Un policier, armé, empêche l’accès au hall et demande à celui qui tente de filmer la scène d'arrêter. «C’est quoi ? Qu’est-ce que tu me racontes ? Déjà on laisse faire un tête-à-tête et tu me demandes de ne pas filmer…», rétorque alors une jeune voix au policier. «Monsieur, ça, c’est une agression normalement », entend-on encore sur fond d'insultes proférées à l'encontre des policiers.
Tête à tête un jeune 2000 vs un baceux de Blanc-Mesnil !! La honte. @GDarmanin@PoliceNationale
— Krapulero (@calogero944) April 19, 2022
Regardez les voyou que vous protègez dans vos services de polices pic.twitter.com/zfHsCNAx6O
Comme le relève Le Parisien, la fin de la vidéo est encore plus décousue. Un homme, peut-être le policier s’adressant à un habitant, lui dit : «Dis-leur qu’ils s’écartent.» En réponse, un témoin lui demande alors «de ranger [son] flash-ball…»
Contacté par le quotidien francilien, le parquet de Bobigny a expliqué qu’il s’agissait d’«une saisine administrative de l’IGPN par la préfecture». «Il n’y a aucune enquête judiciaire à ce stade», a précisé la même source.