La France Insoumise rejette la proposition d'accord du PS pour les législatives

- Avec AFP

La députée La France Insoumise, Mathilde Panot, le 28 juillet 2020 à l'Assemblée nationale à Paris.© Stephane DE SAKUTIN Source: AFP
La chef des députés LFI Mathilde Panot, a rejeté le 16 avril 2022 en bloc tout accord éventuel avec le PS pour les élections législatives (image d'illustration).
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La France Insoumise a refusé toute proposition d'accord avec le Parti socialiste en vue des élections législatives, a annoncé la chef des députés LFI Mathilde Panot. En revanche, les insoumis restent ouverts à un dialogue avec le PCF et EELV.

Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Olivier Faure s'est dit prêt le 16 avril à engager un dialogue avec Jean-Luc Mélenchon pour les législatives, mais la chef des députés La France insoumise (LFI) Mathilde Panot a répondu qu'il n'y aurait pas de discussions avec le PS et que ce refus était «définitif».

Alors que les insoumis ont proposé le 15 avril aux écologistes et aux communistes de former une coalition pour les législatives des 12 et 19 juin, mais en excluant le Parti socialiste, Olivier Faure assure que sa «main est tendue», dans un entretien au quotidien Libération. «Je suis prêt à engager un dialogue à la condition que ce ne soit pas la mise en scène d'un poker menteur», explique le premier secrétaire qui, au soir du premier tour, avait appelé à «un pacte pour la justice sociale et écologique».

Il reconnaît que «la campagne présidentielle a laissé des traces» entre les deux camps, mais «maintenant il faut passer par-dessus les rancœurs qui existent». Selon lui, «à moins d'accepter l'idée que la gauche n'ait qu'une vocation minoritaire, il n'est pas possible de refuser la discussion avec la formation de gauche qui dispose du plus fort maillage territorial», c'est-à-dire le PS.

Il pose quelques principes pour un accord : «D'abord, viser des candidats uniques partout où la menace de l'extrême droite existe. Ensuite, éviter les duels fratricides chaque fois qu'il y a un sortant de gauche ou écologiste». «Enfin, s'accorder le plus souvent possible sur le ou la candidate qui a le plus de chances de l'emporter face aux droites, en prenant en compte les résultats des derniers scrutins, de la dynamique propre à la présidentielle et des implantations territoriales», poursuit-il.

Pour Olivier Faure, «nos concitoyens ne tergiversent pas. Face aux menaces de nature différentes de la droite et de l’extrême droite, ils jouent la gagne, pas le énième épisode de "petits meurtres entre amis"». «Les insoumis portent la responsabilité principale du rassemblement du fait de leur score. Mais ils auraient tort d’y voir un chèque en blanc», insiste-t-il.

Alors que les insoumis veulent construire une coalition sur la base de leur programme, Olivier Faure estime que «le rassemblement ne sera jamais la caporalisation. Les désaccords existent [...] On doit se rassembler sur nos combats communs tout en respectant des histoires et des projets différents».

«Je respecte les insoumis mais je ne suis pas insoumis. Personne ne passera sous une toise», prévient-il.

LFI pointe notamment le «refus» du PS de «tirer un bilan lucide du quinquennat» Hollande

La présidente du groupe des députés LFI Mathilde Panot a répondu dans le Journal du dimanche, qu'il n'y aurait «pas de discussions» de son parti avec le PS, «et ce refus est définitif».

«Le PS a été très clair», argumente-t-elle. «[La candidate PS à la présidentielle] Anne Hidalgo ne voulait rien construire avec nous. Nous avons pris acte de ses attaques et de son refus à tirer un bilan lucide du quinquennat de François Hollande». Elle précise aussi que les candidats écologiste Yannick Jadot et communiste Fabien Roussel «doivent rendre des comptes à propos de leurs nombreuses attaques envers Mélenchon, c’est un préalable».

Hier pour Jadot, nous étions les amis de Poutine. Aujourd'hui, cela ne semble pas empêcher son parti de vouloir discuter avec nous

«On ne demande pas un exercice de flagellation publique», a-t-elle cependant assuré. «Ils nous doivent des explications. Hier pour Jadot, nous étions les amis de Poutine. Aujourd'hui, cela ne semble pas empêcher son parti de vouloir discuter avec nous», a-t-elle également souligné.

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