Emmanuelle Wargon annonce 30 000 logements en France pour les Ukrainiens
- Avec AFP
L'Etat a reçu près de 30 000 propositions pour héberger les Ukrainiens fuyant le conflit dans leur pays, dont environ deux tiers émanent de particuliers, a affirmé la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon.
30 000 logements sont proposés en France pour les Ukrainiens, a annoncé le 11 mars la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon, en se fiant à la plateforme «Je m'engage pour l'Ukraine».
Ce sont, «pour 11 000 [de ces propositions], des solutions proposées par des collectivités locales ou par des acteurs publics ou privés, et pour un peu moins de 20 000 d'entre elles des solutions proposées par des particuliers», a-t-elle précisé.
Pour chaque proposition, l'Etat vérifie qu'elle soit bien réelle et travaille ensuite avec les collectivités et des associations pour accompagner les Ukrainiens.
Environ 10 000 personnes sont arrivées en France en provenance du pays depuis le début de l'offensive russe le 24 février. D'autres doivent arriver mais une partie n'est que de passage en France et souhaite rejoindre «notamment l'Espagne et le Portugal», a-t-elle expliqué.
«Notre objectif est de monter en puissance pour faire face aux prochaines arrivées. Les personnes qui arrivent, en tout cas à ce stade, souhaitent pouvoir rester quelques jours, quelques semaines, quelques mois, mais souhaitent évidemment pouvoir repartir le plus vite possible vers une Ukraine qui ne serait plus en guerre», a ajouté la ministre.
Des entreprises comme la foncière Gecina, le promoteur Nexity ou le géant de l'hébergement touristique Airbnb ont également fait des propositions d'hébergement.
Les hébergements proposés par les acteurs publics et privés vont des centres de vacances, encore loin d'être complets, aux résidences sociales ou d'étudiants, en passant par des logements communaux ou des logements sociaux non attribués, par exemple dans des zones détendues. «Ce ne sera pas au détriment de ceux qui attendent depuis longtemps un logement social», a promis la ministre déléguée.
«La population ne comprendrait pas qu'on ne soit pas au rendez-vous de cet événement inédit», a-t-elle justifié.