Roussel souhaite que l'Assurance maladie aide les centres de vaccination à joindre les non-vaccinés
- Avec AFP
Le candidat communiste à la présidentielle propose que l'Assurance maladie transmette des listes de non vaccinés aux centres de vaccination et services de proximité, qui pourraient alors joindre les récalcitrants pour tenter de les convaincre.
Le candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel a souhaité ce 6 janvier à Villejuif (Val-de-Marne) que l'Assurance maladie puisse transmettre des listes de non vaccinés aux centres de vaccination et services de proximité, qui pourraient alors joindre les récalcitrants pour tenter de les convaincre.
Le secrétaire national du Parti communiste français Fabien Roussel, crédité par les derniers sondages de 2,5% des intentions de vote à la présidentielle, a suggéré que des listes de non vaccinés puissent être transmises aux centres de vaccination et services de proximité, qui pourraient ainsi contacter les plus sceptiques afin de les inciter à se faire administrer le vaccin contre le Covid-19.
Fabien Roussel encourage les opérations de porte-à-porte
Le député communiste du Nord a fait cette proposition en visitant un centre de vaccination implanté dans un quartier prioritaire de Villejuif par le maire communiste Pierre Garzon. Depuis mai 2021, 15 000 doses de vaccin y ont été injectées.
«Il faut se faire vacciner, c'est le meilleur moyen d'éviter d'aller en réanimation», a souligné l'actuel chef du PCF. «Mais ça se fera en allant vers les gens, chez eux [et] sans emmerder les Français comme le veut le président», a-t-il ajouté à l'adresse d'Emmanuel Macron.
Pour permettre à ce type de centres de mieux couvrir les populations éloignées de la vaccination, Fabien Roussel a proposé que «l'Assurance maladie transmette les listes de non vaccinés aux médecins, aux agents communaux afin de mettre en place des opérations de porte-à-porte, notamment auprès des plus âgés».
Alors que le groupe communiste a voté contre le pass sanitaire à l'Assemblée nationale ce 6 janvier au matin, le candidat à la présidentielle a fait savoir qu'il envisagerait cette mesure si les vaccins étaient «améliorés» et si les brevets étaient «levés». Cela permettrait selon lui un rappel «chaque année» seulement plutôt que «tous les quelques mois».