Le Texas lance la construction de son propre «mur» anti-migrants à la frontière avec le Mexique

- Avec AFP

Le Texas lance la construction de son propre «mur» anti-migrants à la frontière avec le Mexique© Jose Luis Gonzalez Source: Reuters
Cliché pris à El Paso, au Texas, le 17 août 2020 (image d'illustration).
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Le gouverneur du Texas Greg Abbott a annoncé que son Etat avait commencé à ériger son propre mur «anti-migrants» à la frontière avec le Mexique, fustigeant au passage le laxisme de l'administration Biden sur les questions migratoires.

Le Texas a commencé la construction de son propre mur «anti-migrants» à la frontière avec le Mexique, a déclaré le 17 décembre son gouverneur, le républicain Greg Abbott, fustigeant au passage l'administration Biden qui, selon lui, n'en fait pas assez contre l'immigration clandestine.

«Le Texas prend ce qui est réellement une mesure sans précédent de la part de n'importe quel Etat» du pays, a affirmé le gouverneur texan lors d'une conférence de presse, à savoir construire «un mur sur notre frontière pour sécuriser et sauvegarder la souveraineté des Etats-Unis ainsi que de notre propre Etat». Une mesure «nécessaire pour une seule et unique raison : l'administration Biden a échoué à faire son travail», a-t-il lancé depuis Rio Grande City, devant une grue et des barres en acier.

Le gouverneur, à qui on prête des ambitions bien au-delà des frontières de son Etat, a dénoncé les «conséquences meurtrières» des politiques du président démocrate Joe Biden. «Ce mur frontalier que vous voyez derrière nous est une réplique du mur frontalier que le président Trump a érigé. Même matériau, même concept», a-t-il ajouté.

La construction d'un mur «anti-migrants» à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis était l'une des principales promesses de campagne de Donald Trump pour l'élection présidentielle de 2016. Plusieurs centaines de kilomètres avaient été construits sous la présidence Trump, avant que les travaux ne soient interrompus par l'administration de Joe Biden. 

Greg Abbott a assuré sur Fox News que son Etat avait été capable «d'aller aussi vite» dans la construction parce que la barrière est érigée sur des terrains appartenant au Texas lui-même ou à des grands propriétaires terriens vivant le long de la frontière américano-mexicaine «qui en ont marre de l'administration Biden».

Dénonçant la hausse du trafic de drogue et des arrivées de clandestins, Greg Abbott avait décrété à la mi-juin que le Texas poursuivrait la construction du mur frontalier. Il avait en outre déployé des militaires de la Garde nationale de son Etat à la frontière. 

La politique migratoire de l'administration Biden est sous le feu des critiques

Depuis son intronisation, Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris sont vivement critiqués pour leur gestion de l'immigration clandestine : la gauche reproche au président sa dureté, la droite conspue ce qu'elle considère être du laxisme provoquant un appel d'air migratoire.

Depuis que Joe Biden est entré en fonction à la Maison Blanche en janvier dernier, le nombre de migrants illégaux arrêtés chaque mois à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique a atteint son plus haut niveau en 20 ans. Depuis le début de l'année 2021, les gardes-frontières américains ont arrêté plus de 1,6 million de migrants tentant de franchir illégalement la frontière américano-mexicaine.

79% d'entre eux venaient du Mexique, du Guatemala, du Honduras et du Salvador. Tout juste arrivé à la Maison Blanche, Joe Biden avait signé en janvier un décret contenant deux mesures symboliques fortes : la suspension de la construction du mur situé à la frontière mexicaine, censé contenir les «afflux de migrants» dénoncés par son prédécesseur Donald Trump, et la suspension des expulsions de sans-papiers pendant une période de 100 jours.

Résultat, dès le début du mois de février, le pays avait observé une envolée du nombre d'immigrés et réfugiés venus d'Amérique centrale. L'ampleur du phénomène avait contraint Joe Biden à réagir. Le 16 mars, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision ABC, le président s'était adressé aux candidats à l’immigration : «Je peux dire clairement : ne venez pas.» Une formulation reprise au mot près par sa vice-présidente le 7 juin au Guatemala.

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