«Est-ce qu'un mort vaut un mort ?» : Didier Raoult réagit au bilan de l'épidémie de Covid-19

«Est-ce qu'un mort vaut un mort ?» : Didier Raoult réagit au bilan de l'épidémie de Covid-19© AFP / SEYLLOU
Le professeur Didier Raoult dans le cadre d'un déplacement à Dakar au Sénégal, le 31 mars 2021.
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Sur BFM TV, le professeur de médecine, Didier Raoult, a réagi au palier des 100 000 morts imputés au Covid-19 en France. Le médecin refuse de céder à l'émotion et s'est par ailleurs défendu de toute accusation de complotisme.

Dans un entretien diffusé le 16 avril sur BFM TV, le professeur de médecine, Didier Raoult, a été interrogé par le journaliste Bruce Toussaint sur l'épidémie de Covid-19 en France. Décès, traitements, vaccination, complotisme, le professeur de médecine a défendu ses positions durant près d’une heure. 

Interpellé sur le palier des 100 000 morts imputés au Covid-19 en France, l’infectiologue et directeur de l'IHU (Institut hospitalo-universitaire) Méditerranée infection de Marseille a expliqué que ces chiffres n’avaient «pas, pour [lui], un sens symbolique particulier», en précisant que l'«un des débats qui va avoir lieu et qui va être l'un des plus compliqués, c'est : est-ce qu'un mort vaut un mort ?».

Pour Didier Raoult, «nous n'avons jamais eu dans l'histoire de l'Humanité une proportion de population aussi âgée», considérant que «toutes les morts ne sont pas équivalentes». Le médecin a notamment rappelé que «88% des gens qui sont morts du Covid-19 au CHU de Marseille avaient une espérance de vie qui était inférieure à un an» et qu'«il y a eu en 2020 moins de morts parmi les moins de 65 ans qu'en 2019 ou en 2018» – une baisse constatée par l'Insee qui s'explique notamment, selon France Info, par une chute du nombre d'accidents de la circulation due aux mesures sanitaires.

«Ma santé ne vous regarde pas»

Interrogé par le journaliste Bruce Toussaint sur la campagne de vaccination déployée en France et qui est présentée par les autorités comme la seule et unique façon de mettre un terme définitif à l'épidémie de Covid-19, le médecin a refusé de préciser s'il avait reçu ou non une injection. «Ma santé ne vous regarde pas», a-t-il déclaré avant de préciser qu'«à vue de nez […] la majorité des soignants de l'IHU de Marseille» avait été vaccinée.

Le médecin estime néanmoins que le vaccin joue «probablement un rôle dans la diminution de la population sensible et devrait amener à observer une diminution du nombre de cas» mais se montre réservé sur l'efficacité des vaccins sur le long terme : «Je ne me prends pas pour un prophète. C'est une maladie qui est très peu immunisante. L'infection naturelle, elle-même, est mauvaise. On verra la durée de vie du vaccin, il y a des variants qui résistent à un certain nombre de vaccins. C'est pour cela que je dis que le vaccin n'est pas une baguette magique», a-t-il soufflé.

«Je considère qu'il faut être prudents quand on se lance dans de grandes innovations sans prendre le temps d'en évaluer paisiblement les risques et les bénéfices», a-t-il conclu.

«Je ne suis pas complotiste»

Evoquant de potentiels conflits d'intérêts que le professeur de médecine a souvent dénoncés (impliquant notamment le laboratoire américain Gilead) et la «peur» exercée par les mesures sanitaires décrétées par les autorités, le médecin a déclaré qu'il n'était «pas du tout un complotiste», assurant «ne pas croire qu'il y a un grand chef d'orchestre qui manipule tout».

Le médecin estime que «la corruption existe, mais la manipulation des populations pour des objectifs distants, je n'y crois pas. Je ne crois pas qu'on organise la peur», affirme-t-il. En revanche, «si vous découvrez à votre âge que la corruption existe, c'est que vous êtes un enfant de chœur», a-t-il lancé au journaliste.

Sur les décisions publiques prises par les autorités visant à restreindre la circulation et limiter les contacts sociaux, le professeur ne croit pas «que l'on puisse contraindre pendant très longtemps une population à ne plus rien faire. Ce n'est pas un objectif atteignable et je crois qu'au bout d'un moment, les gens se rebellent et finissent par mener leur vie», a-t-il déclaré.

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