«La situation épidémique n'est pas bonne» : le Rhône, l'Aube et la Nièvre placés sous confinement

«La situation épidémique n'est pas bonne» : le Rhône, l'Aube et la Nièvre placés sous confinement© Ludovic MARIN Source: AFP
Le ministre français de la Santé, Olivier Veran, sort d'une réunion hebdomadaire organisée au Palais de l'Élysée, le 24 mars 2021.
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Le 25 mars, à l'occasion d'une conférence de presse, Olivier Véran a annoncé que le Rhône, l'Aube et la Nièvre rejoignaient les 16 autres départements placés à nouveau sous confinement en raison d'une détérioration de la situation épidémique.

Après la mise en place, le 18 mars, du confinement dans 16 départements et un peu plus d'un an après le premier confinement décrété en France, les nouvelles restrictions sanitaires, dont la fermeture de commerces et l'interdiction de se déplacer au-delà de 10 km sans dérogation, ont été étendues à trois autres départements supplémentaires, le Rhône, l'Aube et la Nièvre, a annoncé le 25 mars le ministre de la Santé Olivier Véran.

Les Français «épuisés de lutter sans relâche depuis un an»

«Après concertation [avec les élus et les préfets]», il est apparu indispensable d'amplifier les mesures de protection» a ajouté le ministre lors d'un point de presse. Parmi les mesures figurent aussi l'interdiction des déplacements interrégionaux et la mise en place de jauges divisant par deux le nombre d'élèves par classe en lycée.

Tout en affirmant que «la tendance n'est pas bonne», le ministre de la Santé a de nouveau justifié le choix de ne pas imposer un confinement strict, affirmant que les contraintes devaient être ajustées selon les territoires et mettant en avant «l'acceptabilité» pour les Français, «épuisés de lutter sans relâche depuis un an». Il a aussi fait valoir qu'il était «trop tôt» pour mesurer l'efficacité des mesures en vigueur depuis le week-end dernier. «Si la situation devait s'aggraver [...] nous serions amenés à nous demander s'il faut aller plus loin», a-t-il ajouté.

Une stratégie de lutte contre l'épidémie contestée 

Ces mesures sont plus légères que celles prises durant les deux premiers confinements. Mais si le ministre de la Santé Olivier Véran et le président Emmanuel Macron rechignent à parler de «troisième confinement», elles incluent l'obligation de disposer d'une attestation pour sortir de chez soi ou bien, entre 6h et 19h et pour les déplacements dans un rayon de 10 kilomètres, d'un document attestant du domicile (y compris une pièce d'identité). Ces mesures succèdent ainsi au couvre-feu initialement mis en place après le second confinement. D'abord fixé entre 20h et 6h du matin, le couvre-feu avait été avancée à 18h avant d'être repoussé à 19h le 18 mars.

Mais pour une partie de la classe politique, la stratégie du gouvernement est incompréhensible. Les critiques les plus incisives se retrouvent à droite comme celles de la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen. «Le confinement, c’est ce que l’on fait quand on a tout raté», avait-elle réagi à l'annonce du 18 mars, expliquant : «Vaccination lente et incohérente, politique de tests déficiente, hôpital public affaibli : ce soir, le gouvernement fait payer aux habitants des territoires concernés ses échecs répétés.» Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, avait utilisé l'ironie pour se moquer de l'action gouvernementale : «Génial le confinement partiellement déconfiné avec couvre-feu décalé à 19 heures. Macron, quel génie de la chienli[t] !»

«Ce qu’on impose aux Français est très violent. J’ai le sentiment qu’on n’a rien appris de cette année de pandémie. Il faut tout reprendre à zéro, s’inspirer des pays qui regoûtent à la vie !», avait déclaré de son côté le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier. 

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