Jean Castex défend le vaccin AstraZeneca
Le Premier ministre a défendu ce 14 mars l'utilisation du vaccin AstraZeneca en France dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, malgré les doutes qui subsistent autour de ses effets secondaires.
Après le ministre de la Santé Olivier Veran, c’est au tour de Jean Castex de défendre le vaccin AstraZeneca. Alors que son utilisation a été suspendue dans plusieurs pays en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins chez des individus vaccinés, le Premier ministre a estimé qu'il fallait «avoir confiance dans ce vaccin» lors d’un entretien sur la plateforme pour fans de jeux vidéo Twitch.
«A ce stade, il faut avoir confiance dans ce vaccin et se faire vacciner, je le dis de la façon la plus solennelle, sinon on aura des retards dans la vaccination, les Françaises et Français seront moins protégés et la crise sanitaire durera longtemps», a-t-il assuré. «On n'a pas suspendu parce que nous ne disposons pas, au contraire, d'éléments qui nous conduisent en France à suspendre cette vaccination», a en outre justifié le chef du gouvernement.
Le 11 mars, dans un communiqué transmis à l'AFP, l'Agence européenne des médicaments (EMA) avait souligné que «les informations disponibles à ce jour indiquent que le nombre de thromboembolies chez les personnes vaccinées n'est pas supérieur à celui observé sur l'ensemble de la population». La veille, l'EMA avait affirmé au terme d'une enquête préliminaire qu'il n'existait aucun lien entre le vaccin d'AstraZeneca et le décès survenu en Autriche. L'agence européenne ajoutait qu'en date du 9 mars, seuls 22 cas de thromboses avaient été signalés pour plus de trois millions de personnes vaccinées dans l'espace économique européen.
Depuis, malgré les assurances de l'EMA, plusieurs pays comme l'Irlande, le Danemark, la Norvège, l’Islande, la Thaïlande, la Bulgarie ou la République du Congo, ont suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le coronavirus.