Covid-19 : Macron appelle à tenir encore «quatre à six semaines» avant des assouplissements
- Avec AFP
Lors d'un échange avec un jeune homme, le président de la République a demandé de «tenir» encore «quatre à six semaines» face à l'épidémie de Covid-19 avant que des mesures d'assouplissements soient mises en place.
Emmanuel Macron a appelé le 1er mars 2021 à «tenir» encore «quatre à six semaines» avant de pouvoir relâcher certaines contraintes face à l'épidémie de coronavirus, lors d'un échange avec des jeunes dans un centre de formation aux métiers industriels à Stains (Seine-Saint-Denis).
Interpellé par un jeune homme qui lui demandait de repousser «jusqu'à 19h le couvre-feu, parce que c'est dur», le chef de l'Etat l'a exhorté en souriant à «tenir encore quelques semaines», a constaté l'AFP. «Quatre à six semaines», a-t-il ajouté, au cours d'une visite sur le site de L'Industreet.
Des concertations en cours entre préfets et élus locaux
Alors que les indicateurs de l'épidémie sont repartis à la hausse, de nouvelles mesures de restriction pourraient être prochainement édictées dans une vingtaine de départements placés sous «vigilance renforcée».
Des concertations sont actuellement en cours entre préfets et élus locaux de ces départements, situés notamment en Ile-de-France et autour des grandes métropoles (Lyon, Marseille, Lille). Des confinements locaux le week-end, comme ceux prévalant à Nice et Dunkerque, pourraient être ordonnés à l'issue de ces consultations.
Parallèlement, le gouvernement mise sur la montée en puissance de la vaccination, notamment chez les plus vulnérables et les soignants, afin d'essayer d'atténuer la pression hospitalière. Jean Castex a annoncé le 25 février qu'à la mi-mai, «la totalité des personnes de plus de 50 ans se seront vu proposer une première injection» contre le Covid-19. Et d'ici fin mars, «les deux tiers des personnes de plus de 75 ans seront vaccinées», a encore affirmé le Premier ministre.
Le chef de l'Etat doit aussi tenir cette semaine une réunion avec des membres du gouvernement préparer la mise en place d'un «pass sanitaire», qui ne sera pas un «passeport vaccinal», en vue de la réouverture des lieux culturels et des restaurants fermés par la pandémie.