Fermeture de la centrale de Fessenheim : un an après, les collectivités dans l'impasse
Les comptes de Fessenheim et des communes environnantes n'y sont pas : l'Etat ne veut plus assumer certaines contributions à la suite de la fermeture de la centrale, alors que les collectivités font déjà face à un manque de rentrées fiscales.
Après la fermeture du deuxième réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim en juin dernier et l’arrêt de production électrique, les élus de ce territoire voient rouge : le 19 février, ils rapportaient que les communes du secteur continuaient à verser 2 à 3 millions d'euros chaque année à un fonds de compensation financière, alors qu'elles ne touchaient plus les 6,4 millions d’euros de recettes fiscales qu'apportait la centrale.
En cause, selon l'AFP : le fonctionnement du Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR), né en 2010 de la suppression de la taxe professionnelle pour instaurer une compensation entre les collectivités gagnantes de la réforme et celles perdantes. L'Etat refuse de retirer Fessenheim de la liste des collectivités qui contribuent au fonds, bien que la centrale soit arrêtée.