Lors de son audition à l'Assemblée, Agnès Buzyn loue l'«anticipation» de la pandémie en France

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L'ex-ministre de la Santé s'expliquait, le 30 juin devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, sur sa gestion de la crise sanitaire. Pour elle, la France s'est montrée «toujours en avance par rapport aux décisions internationales».

Peu après sa cuisante défaite aux élections municipales à Paris, l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn s'est retrouvée sur le grill le 30 juin, face aux députés désireux de «tirer les leçons» de la crise du coronavirus.

«Nous n'avons pas cessé d'agir depuis le 10 janvier, date à laquelle nous avons connaissance qu'il s'agit d'un coronavirus», a affirmé l'ancienne membre du gouvernement tout en assurant que ce dernier avait «anticipé par rapport aux alertes au niveau international». Rappelant qu'«à l'époque où [elle a quitté le ministère de la Santé mi-février] il y avait eu 12 cas en France», Agnès Buzyn a déclaré avoir «eu à gérer le stade 1 et le stade 2, la dernière semaine».

Et de poursuivre : «Dès le 25 janvier, trois semaines avant mon départ, j'ai déjà demandé à tous les hôpitaux, à toutes les ARS, de me faire remonter tous les stocks [comme] les respirateurs, les masques, notre capacité à dégager des lits [...] des protocoles de recherche, des scénarios de virulence. J’appelle mes homologues européens.»

«Nous sommes toujours en avance par rapport aux décisions internationales [...] en aucun cas, je ne peux laisser dire que le ministère de la Santé a été lent», s'est-elle justifiée. Selon Agnès Buzyn, l'«anticipation» en France a d'ailleurs été «sans commune mesure avec les autres pays européens».

Estimant avoir fait son travail de préparation du système de santé, avec la «mise en tension du système, [comme] la capacité à dégager des lits», elle considère avoir quitté le ministère, le 16 février, en ayant le sentiment d'avoir «fait la bonne préparation» et en pensant que le maire «joue un rôle majeur dans les crises».

«La ministre n’a pas à connaître la totalité des produits en stock »

Elle confirme par ailleurs que la commande d'un million de masques FFP2 s'est faite dès le 30 janvier : «Je prends la décision le 28 janvier alors même qu'il n'y a pas d'urgence de portée internationale de l'OMS.»L'ex-ministre signale que la doctrine de 2011 ne permettait pas de stock d'Etat avant cette commande, et qu'elle ne souhaitait pas prendre la responsabilité de remettre «dans le circuit des masques périmés».

«La ministre n’a pas à connaître la totalité des produits en stock [...] Ce dont je dois m’assurer, c’est qu’il y a une chaîne de commandement et qu’il y a des gens en charge et que les doctrines sont publiées. Ça, je l’ai fait», a-t-elle certifié avant de préciser : «La vigilance que je dois avoir, c'est sur des dizaines de produits.» Elle a souligné que si l'attention s'était «a posteriori» portée sur la question des masques, en raison de l'émergence du nouveau coronavirus, les comprimés d'iode en cas d'accident nucléaire ou les tenues de protection face au virus Ebola n'étaient pas des sujets «moins importants» pour un ministre de la Santé.

Quand elle était en fonction au ministère, Agnès Buzyn a martelé qu'elle n'a, jamais, «à aucun moment, sous-estimé le risque». «Nous sommes le premier pays en Europe à avoir mis en place les tests», souligne en outre l'ancienne ministre de la Santé.

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